L'Eglise est aujourd'hui bien souvent controversée, et le pape critiqué. De nombreuses polémiques sont donc soulevées à son sujet. Toutefois, son cheminement, depuis ses débuts, est long, et le XXe siècle a été à tous de points de vue, mouvementé pour l'Eglise catholique qui voit sa suprématie remise en cause. Il débute en effet par une guerre mondiale qui inscrit d'ores et déjà une dynamique de conflits qui caractériseront le XXe siècle qui s'achèvera par la fin d'un conflit (1991) ou par le début d'un autre (2001). L'Eglise catholique a donc, dans un siècle en mouvement accéléré, trouvé sa place et s'est forgée une identité propre et nouvelle, tout en étant confrontée à des dilemmes cruciaux. Quelle a donc été son évolution ? Peut-elle trouver sa place dans un monde qui se détache de plus en plus du spirituel ? Doit-elle évoluer ? (...)
[...] Il s'agit bien sur d'une paix de compromis. L'appel du pape est généralement mal accueilli. Les Français notamment auraient voulu que le pape condamne l'Allemagne. Les Catholiques eux-mêmes refusent d'y répondre (cf. Père Sertillanges, dominicain). Finalement, seuls des socialistes montrent quelque bienveillance. Le pape avait sans doute sous-estimé les difficultés. Un tel conflit ne pouvait aboutir à un compromis, mais impliquait l'écrasement de l'adversaire. A. Les efforts de conciliation de l'après-guerre : 1. [...]
[...] Dans les deux camps, les Catholiques se mobilisent au service du bon droit de leur patrie. Bien que ce ne soit pas absolument nouveau, la position du St Siège et du pape est délicate face au conflit mondial qui oppose des chrétiens qui sollicitent plus ou moins l'appui du pape. Le St Siège tente quelques actions humanitaires : échanges de blessés, organisation de l'aumônerie militaire. Benoît XV lance de nombreuses exhortations à la paix dès le début de son pontificat. [...]
[...] Dans un autre contexte, l'Irlande catholique accédait enfin à l'indépendance (1921) 2. Conciliation Les dix années qui suivirent la guerre furent marquées par l'apaisement des nombreux conflits entre l'Eglise et les États. Les papes Benoît XV (1914- 1922) et Pie XI (1922-1939) se montrèrent conciliateurs. Il y eut même une éphémère tentative de rapprochement avec la Russie Soviétique au cours de la Conférence de Gênes (1922). La Révolution russe (1917) avait permis la réunion d'un concile et l'élection d'un patriarche de Moscou : Thykon (1918). [...]
[...] Beaucoup de catholiques ne se sentent pas liés par l'encyclique ( marque un recul de l'autorité pontificale. Ces contestations entraînent par contrecoup les réactions des intégristes et des conservateurs qui rendent le concile responsable de toute cette effervescence Désenchantement et espérance 1. Dépérissement de la religion et retour du religieux Dans les années suivant le concile ( net recul des pratiques religieuses et des références chrétiennes dans les comportements du monde occidental, en France particulièrement. Chute de la pratique dominicale ainsi que la fréquentation du catéchisme des enfants. Diminution spectaculaire du nombre de prêtre. [...]
[...] Mai 1968 en France et ailleurs Les événements de 1968 nés dans les universités se prolongent dans les usines pour atteindre finalement l'ensemble de la société, Eglise comprise ( mise en cause des institutions ecclésiales. Les Chrétiens prennent la parole dans les églises la rue est dans l'Eglise La foi a une fonction contestatrice de la société, en temps on accuse l'Eglise de donner sa caution à l'ordre établi. Pour certaine l'application du concile ne va pas assez vite. Les départs de prêtres se multiplient avec la volonté de réintégrer le sacerdoce dans la condition humaine par le mariage, le travail, l'engagement politique. [...]
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