écriture, oralité, époque contemporaine, alphabétisation, culture orale, écriture des ego-documents
Limite chronologique : XIXe siècle, car c'est lors de ce siècle que la culture écrite prend le dessus sur la culture orale. Il faut penser au rôle de l'écrit dans la formation de la société et de la culture de masse. Le support de cette évolution : alphabétisation.
Deux formes d'oralité : celle de la culture orale dans les sociétés orales, et une autre forme d'oralité que constituent les rumeurs.
Forme de la culture écrite : les ego-documents c'est-à-dire les écrits du privé tels que les récits autobiographiques. Ces écrits constituent l'apogée d'une culture écrite dans le fait d'exprimer sa vie intérieure, sa vie intime.
Processus de l'espace privé (où s'oppose la culture orale).
Cadre géographique : espace francophone, tout en regardant d'autres pays européens pour l'alphabétisation et l'écriture des ego-documents.
L'écriture des ego-documents doit être considérée comme un fait européen.
[...] Dans l'optique de Montaigne, la connaissance de soi apparaît comme la seule possible, connaissance d'un homme particulier sinon unique. La découverte de l'individu, la quête de soi continue et ne s'arrête pas avec Montaigne, il faut évoquer Jean Jacques ROUSSEAU montre les intérêts de la personne. Le sentiment d'une identité individuelle se diffuse lentement tout au long du XVIIIe siècle. Il existe au sein de la bourgeoisie une volonté d'acquérir et d'offrir son image. A la fin de l'Ancien Régime, le portrait se répand. Entre 1786 et 1830, Physionotrace de Gilles Louis Chrétien portraits figés et sans expression. [...]
[...] La chronologie varie d'un pays à l'autre. L'expression ego- document est considérée par certains spécialistes comme un fourre tout. On y considère les autobiographies, les mémoires, les journaux de voyage, les journaux intimes, les journaux de guerre voire de captivité, les lettres personnelles . Tout le support choisis par l'auteur pour exprimer ses sentiments. L'historiographie connaît un vrai engouement pour ces documents, ces sources nous permettent d'abord d'entrer dans la vie des ménages (certains historiens proposent le terme papiers de famille). [...]
[...] Un simple cahier nommé livre de raison peut avoir un contenu extrêmement divers. Parfois livres de comptes se confondent avec livre de raison. Livre raison relève surtout des hommes et une affaire de provinciaux notamment dans le Sud de la France, et ils n'ont pas vocation à être publiés. On y note revenus et dépenses, affaires de familles, parfois les grands évènements et on y tient une chronique locale. A la fin du XVIIIe siècle, le livre de raison et le journal intime se rencontrent. [...]
[...] Ecriture et oralité : amplitude énorme. Nouvelles formes telles qu'Internet (le tchat nouvelle forme d'oralité Limite chronologique : XIXe siècle, car c'est lors de ce siècle que la culture écrite prend le dessus sur la culture orale. Il faut penser au rôle de l'écrit dans la formation de la société et de la culture de masse. Le support de cette évolution : alphabétisation. Deux formes d'oralité : celle de la culture orale dans les sociétés orales, et une autre forme d'oralité que constituent les rumeurs. [...]
[...] Tout cela contribue à faire disparaître la culture orale. Une autre institution y contribue aussi : le cabaret (ou café du village), lieu essentiellement masculin. Il propose 2 facettes : culture écrite sous forme de presse écrite, et échanges oraux des discussions qui ont lieu. C'est aussi l'endroit idéal pour faire courir des rumeurs. Les rumeurs constituent une autre forme de la culture orale. Nouvelles que l'on a attrapées dans la rue, dans les cabarets ou marché, et que l'on fait circuler par la suite. [...]
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