Économie socialiste entre 1945 et 1970, URSS, modèle soviétique, Deuxième Guerre mondiale, modèle stalinien
Après 1945, l'URSS n'est plus le seul pays communiste, on peut alors parler d'un modèle et d'une économie socialiste fondés sur le modèle soviétique. Malgré les difficultés économiques, ces économies sortent renforcés de la DGM, mais dès les années 1960-1970, les problèmes inhérents à ce système apparaissent, et les réformes des dirigeants à partir des années 1950–1960 n'arrivent pas à résoudre les dysfonctionnements. Une économie mondiale socialiste se constitue, mais les démocraties populaires ne sont pas totalement alignées. Enfin, cette économie a abouti globalement à des progrès sociaux en URSS avec une société de consommation socialiste.
[...] La Yougoslavie rompt avec les Soviétiques en 1948 car Tito voulait rester autonome vis à vis de l'URSS. Ils se réconcilient en partie en 1955 mais les Yougoslaves veulent édifier un nouveau modèle fondé sur l'autogestion (à l'intérieur des entreprises, ce sont les ouvriers qui ont le pouvoir) qui inspirera d'ailleurs certains pays de l'Europe de l'Ouest en 1960 ; la planification n'est plus impérative ; les prix sont libérés (alors qu'en URSS prix fixés par l'Etat) ; la collectivisation des terres abandonnée dans les années 1950. [...]
[...] La société s'homogénéise : il y a une atténuation des différences sociales, et une réduction des disparités hommes-femmes et des différences entre les Russes et les autres. A partir des années 1950, la nouvelle génération a des aspirations différentes : en raison d'une meilleure éducation, elle a des exigences différentes (et ne veut plus faire les sacrifices qu'ont fait leurs ainés) et aspire à un meilleur niveau de vie avec un travail enrichissant, un bon salaire et plus d'indépendance. Dans les années 1970, une grande partie des Soviétiques vit correctement et a accès à certains biens de consommation. [...]
[...] En 1949, ils créent une sorte d'intégration régionale socialiste le CAEM (Conseil d'Aide Economique Mutuelle) pour imposer le modèle soviétique dans les autres économies, développer les relations commerciales entre URSS et pays et entre les pays : former une zone d'échange en divisant le travail suivant les spécialisations des Etats (Roumanie et RDA dans l'agriculture). L'URSS est le premier partenaire commercial de ces états mais c'est une situation particulière car l'Etat dominant exporte ses produits primaires et importe les produits manufacturés. B. La diversification du modèle Certains Etats ne suivent pas la voie de l'URSS. [...]
[...] Ses réformes permettent de cultiver plus librement et que les producteurs gagnent plus. En 1956, KHROUCHTCHEV, une fois seul au pouvoir, accélère ces réformes : il donne la priorité au niveau de vie, effectue des réformes de l'agriculture, décentralise l'économie soviétique avec les Sovnarkhozes en 1957 (=organisme de planification régionale). Ces réformes sont un échec car les principes de base ne sont pas remis en cause: l'agriculture ne parvient pas à produire beaucoup plus (échec des grands défrichements en Asie centrale), la nouvelle organisation aboutit à un fractionnement de l'organisation de l'économie. [...]
[...] Enorme écart mais établissement de sociétés modernes. L'URSS est en fin de transition démographique : dans les années millions de Soviétiques et l'espérance de vie augmente (en Russie espérance de 28 ans en ans en ans en 1959). La famille nucléaire triomphe et les femmes s'affirment notamment grâce au développement du travail féminin (le nombre de femmes qui travaille double entre 1950 et 1970). La société soviétique s'urbanise : en des Soviétiques vivent dans une ville tandis qu'ils sont 66% au début des années 1980. [...]
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