L'opinion française ressent un vif sentiment de supériorité à l'égard de l'étranger, conforté notamment par les mouvements de capitaux qui affluent vers la France (...)
[...] Malgré les accords de Grenelle en 1968 et l'instauration du SMIC, la différence n'est toujours pas totalement abolie. VI - La rupture des années 1970 La singularité de la crise de 1970 Les crises du passé, dans les économies capitalistes industrialisées, avaient en commun les caractéristiques suivantes : - une chute brutale des prix de gros - un recul de la production dans tous les secteurs (sauf éventuellement l'agriculture pour des raisons climatiques) - l'effondrement des investissements - l'augmentation du nombre de faillites, donc l'aggravation du chômage Qu'en est-il de la crise de 1970 ? [...]
[...] On parle d'une crise de surproduction. Les principales mesures malthusiennes concernent l'agriculture. A l'égard de la production viticole,n par exemple, on passe de la pénalisation des implantation nouvelles en 1930 à leur interdiction totale en 1931. Une autre loi vise à interdire toute nouvelle construction d'usine. Faute de pouvoir agir sur la cause du déficit, le gouvernement prend des mesure pour limiter ses effets, en renforçant le protectionnisme à) partir de l'été 1931. Mais cela ne suffit pas à éviter ni le déficit commercial, ni la chute des prix sur les marché les plus menacés. [...]
[...] Deux traits dominants caractérisent le quart de siècle de croissance ininterrompu de l'après-guerre : d'abord, l'interaction entre des geins de productivité particulièrement élevés et la progression non moins rapide du PA des salaires et des niveaux de consommations Ensuite l'internationalisation de la production et l'interdépendance croissance entre les économies nationales Par suit de la double indexation de fait des salaires sur les hausses de prix et sur les gains de productivité, l'inflation a cessé de pénaliser systématiquement les salariés. La relation de Phillips entre taux de croissance des salaires et taux de chômage tend aussi à disparaître. [...]
[...] Une dévaluation a été appliqué en 1936 dans le cadre d'un accord monétaire international avec la GB et les USA. Cette dévaluation laisse donc une marge pour absorber la hausse des prix intérieurs. Les facteurs de la reprise peuvent donc être : - la dévaluation (A. Sauvy lui attribue une influence déterminante bien qu'elle n'ait donnée qu'une faible impulsion aux exportations françaises et n'a pas empêché le déficit commercial de battre de nouveaux records). - la politique du pouvoir d'achat - la reprise mondiale Dès lors, après 5 ans de baisse des prix on peut noter le retour d'une conjoncture inflationniste. [...]
[...] Le niveau des prix se redresse paradoxalement à partir de l'été 1935 pour des raisons diverses (conjoncture mondiale, mauvaise récolte ) La principale conséquence de la déflation est une conséquence politique : la victoire du Front populaire aux élections de mai 1936. Premier bilan de la dépression vers 1935 La baisse des prix de gros entre 1929 et 1935 atteint 46%. Celle du cours des action s est d'environ 60%. Le développement du chômage partiel accompagne celui du chômage total (avec un demi-million de chômeurs complets, la France demeure très loin, cependant, du chômage massif qui a frappé la GB, l'Allemagne et les USA). Au total, le taux d'ouverture de l'économie française passe de 14,4% en 1930 à en 1935. [...]
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