Institutions scolaires, républicains, enseignement primaire, instruction, enjeu social
Le XIXème siècle est le siècle de l'école en tant qu'institution pour l'instruction (avant les familles avaient recours aux prêtres et précepteurs).
Ecole: institution proposée et amenée par les élites dans la 1ère moitié du XIXème.
Les catégories populaires n'ont pas de demande d'instruction.
La 2è moitié du XIXème siècle marque la rencontre entre l'offre des dirigeants et une demande sociale, notamment vers 1880.
« L'école du XIXème est une institution sociale » (Antoine Prost). Elle dépend des milieux dans lesquels elle s'insère (l'école primaire a longtemps dépendu des pouvoirs locaux).
Le secondaire n'est pas encore la suite du primaire. Ce sont deux voies différentes, l'enseignement secondaire menant au bac.
[...] Cela concerne 2000 filles. Cependant, des instituteurs (en plus des institutrices) leurs donnent des cours, ce qui a pour conséquence de provoquer une forte protestation de l'Eglise et d'une partie de la bourgeoisie. III- L'achèvement de l'édifice scolaire par les républicains Un enjeu politique et social En 1879, après la démission de Mac Mahon, les républicains arrivent au pouvoir et entreprennent rapidement d'achever l'édifice scolaire. En 1870, après le choc de la défaite, beaucoup d'analystes mettent en cause la formation scolaire de la France, pas assez efficiente et moderne, et n'hésitent pas à dire que c'est la cause principale de la défaite face à la Prusse, un modèle en matière d'enseignement. [...]
[...] Le salaire des instituteurs reste très modeste même si la valorisation débute et les revenus commencent à augmenter. En juin 1881, la gratuité des écoles primaires publiques est mise en place et le personnel de l'enseignement libre, c'est-à-dire privé, est désormais obligé de posséder les mêmes titres que les maîtres de l'enseignement public pour pouvoir enseigner des enfants vont alors gratuitement à l'école primaire. En mars 1882, les enfants ont l'obligation de recevoir une instruction entre 6 et 13 ans. [...]
[...] Fontanes (pendant l'Empire). L'Université délivre les grades (le bac est le premier créé en 1809) et en a le monopole. L'université impériale a juridiquement le monopole de l'enseignement, c'est à dire que tout enseignement qui se fait hors de la famille est forcément public ; les établissements privés doivent obtenir une autorisation de l'Etat. Les élites ont boudé les lycées napoléoniens pour continuer à envoyer leurs enfants dans de prestigieux établissements religieux. Les frères des écoles chrétiennes forment une importante congrégation religieuse. [...]
[...] La loi Guizot créé le certificat d'études primaire (diplôme de la fin d'études primaires). Celui-ci ne sera vraiment effectif qu'après les lois Ferry. Un corps d'inspecteurs est également créé afin de contrôler le travail des maîtres. Ce corps coexiste avec les notables locaux et leurs comités qui vont petit à petit disparaître. En 1836, on se rend compte que les filles s'inscrivent plus que les garçons à l'école, c'est pourquoi on étend la loi même si l'ouverture d'une école pour filles reste non obligatoire. [...]
[...] La liberté d'enseignement secondaire est proclamée. Il faut toutefois avoir plus de 25 ans, le bac et 5 ans d'ancienneté pour pouvoir ouvrir un établissement, sauf pour les membres du clergé. L'Eglise jouit donc d'une grande liberté mais aussi d'avantages financiers puisque les établissements secondaires privés religieux peuvent recevoir des subventions publiques. Toutefois, la surveillance de l'Etat persiste et il faut toujours une autorisation gouvernementale pour ouvrir un établissement secondaire. Chaque commune de plus de 800 habitants doit maintenant avoir au moins une école pour filles. [...]
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