Division du syndicalisme français, XIX ème siècle, position de négociation, histoire de la CGT, politisation du syndicalisme
A la date d'aujourd'hui, on sort peut-être d'un conflit dur avec les cheminots et les universités. Ce conflit est intéressant par la position de la CGT avec une position de négociation. Ce clivage s'explique par l'histoire de la CGT.
La Première Guerre mondiale à longtemps été une période oubliée de l'histoire du syndicalisme français. Aujourd'hui, depuis la thèse de Jean Louis Robert publiée en 1989, on pense que la guerre a été une période décisive pour l'histoire du syndicalisme français.
[...] Bien évidemment c'est surtout le cas d'usines stratégiques comme le textile militaire, la métallurgie (développement des chars). La guerre favorise une réorganisation de la carte industrielle, moment ou les côtes et les ports se développe de manière importante. (région de la basse seine qui profite de la guerre). B La question de la place des femmes. Les femmes travaillaient déjà avant la guerre dans les usines. On emploie déjà du personnel féminin. Elle se contente simplement d'amplifier un phénomène existant. [...]
[...] Conséquences : les effectifs syndicaux sont en baisses et tombent à quelques centaines de milliers début 1930'. Les années 1920 sont peut des avancés sociales, sauf avec l'obtention des congés de licenciement en 1928, il s'agit de 2 semaines de préavis en cas de licenciement pour permettre au salarié de trouver autre chose avant son licenciement Vers l'unité syndicale. A partir de 1934 tout change. La CGT a 600000 adhérents pour la CGTU. Le 6 février 1934 : manifestation de l'extrême droite qui marche sur le Parlement (le palais Bourbon) ; ils réclament la démission du 1er ministre. [...]
[...] Et qui sera le syndicalisme révolutionnaire - Les années difficiles. Les patrons n'acceptent pas les lois de 1919-1920, qui obligeait à la tenue de conventions collectives et réduisant le temps de travail à 8 heures. Ces lois ne sont pas appliquées par les patrons. C'est le 1er responsable du manque de dialogue en France. Pour eux ce n'est pas à l'Etat d'imposer des règlements de fonctionnement à l'entreprise. L'idéologie communiste de l'époque est radicale et révolutionnaire. Le PC et la CGTU adoptent une stratégie de classes contre classes. [...]
[...] A - L'évolution des syndicats. Les socialistes participent au gouvernement jusqu'en 1917, les syndicalistes comme Jouhaux jusqu'à la fin de la guerre vont rester proches des gouvernements. Les cas français est particulier car en Allemagne il va y avoir une scission à partir de 1916 entre ceux qui continue à soutenir l'effort de guerre et ceux qui souhaitent arrêter la guerre au nom du pacifisme et de la révolution. Ils vont alors s'appeler les spartaquistes avec Luxemburg et Liebschnet. Cet écart se creuse à partir de 1917 à partir de la révolution Russe. [...]
[...] Section 4 : La division du syndicalisme français jusqu'au XIX ème siècle. A la date d'aujourd'hui, on sort peut être d'un conflit dur avec les cheminots et les universités. Ce conflit est intéressant par la position de la CGT avec une position de négociation. Ce clivage s'explique par l'histoire de la CGT. Cours 8 : le temps de Léon Jouhaux et la création de la CFTC de 1914 à 1936. I Le mouvement ouvrier face à la guerre. La première guerre mondiale à longtemps été une période oublié de l'histoire du syndicalisme français. [...]
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