Dans les années 1820, des agitations libérales et nationalistes se répandent en Europe, et la contestation de l'ordre de Vienne augmente. En 1817, surtout en Allemagne, l'exaltation gagne la jeunesse, par exemple lors de la fête de la Wartburg le 18 octobre 1817. En Angleterre, la question sociale brûlante, culmine en 1819, à Peterloo, quand l'armée ouvre le feu sur une manifestation ouvrière. En France, les protestations contre la Restauration montent, et le duc de Berry est assassiné. L'Europe du Sud subit, elle aussi, une forte agitation ; à Naples une constitution libérale est imposée au roi, au Portugal une junte révolutionnaire s'empare du pouvoir, et en Espagne un coup d'État oblige le roi à reprendre l'ancienne constitution libérale de 1812. Le Congrès de Vienne est donc défait.
[...] Une manifestation de soutien aux Hongrois à Vienne est même violemment réprimée le 3 octobre. Finalement, le changement de souverain, Ferdinand Ier laisse sa place à François-Joseph, permet la fin des conflits en Autriche, où l'absolutisme est maintenu. La Hongrie L'armée autrichienne, envoyée pour réprimer l'insurrection commencée en 1848, est battue par les Hongrois en avril 1849. Ce qui permet aux Hongrois de proclamer l'indépendance de la Hongrie, et de créer la République hongroise, le 14 avril 1849. Les Hongrois demandent alors le soutien des puissances européennes, mais celles-ci ne leur en donneront pas. [...]
[...] Or la France n'accepte pas que les navires battant pavillons français soient contrôlés par la marine anglaise. La tension monte alors entre les deux pays. L'affaire de Tahiti Tahiti, l'île du Pacifique, devient un protectorat français en 1842, puis une colonie en 1843, afin de lutter contre les agitations des missionnaires protestants anglais. Les agitations continuant, le consul anglais à Tahiti est arrêté, ce qui entraîne de vives protestations anglaises. Finalement, la France joue la carte de l'apaisement, Tahiti redevient un protectorat, et le consul anglais reçoit des indemnisations. [...]
[...] Mais la France doit encore entrer une nouvelle fois en Belgique afin de faire capituler les Pays-Bas, qui ne reconnaîtront l'indépendance de la Belgique qu'en 1939. La Pologne Le 29 novembre 1830, les Polonais se soulèvent contre la présence russe devenue insupportable. Le 31 janvier, la Diète polonaise proclame la déchéance du Tsar, qui envoie immédiatement des troupes. La Pologne se retrouve alors livrée à elle-même, malgré ses multiples demandes d'aide à la France et à l'Angleterre. La répression russe est extrêmement brutale, en particulier à Varsovie. [...]
[...] Très vite, les insurgés s'emparent d'une bonne partie de la Belgique et demandent l'autonomie (mais pas l'indépendance, il souhaite rester au sein du royaume des Pays-Bas). Mais le refus catégorique du roi de Hollande conduit les insurgés à déclarer l'indépendance de la Belgique le 4 octobre 1830. La Russie et la Prusse souhaitent alors intervenir pour rétablir l'ordre, alors qu'en France un courant de sympathie se développe pour la cause belge. Finalement, il n'y aura pas d'intervention militaire en Belgique et la conférence de Londres, du 4 novembre 1830, décide de reconnaître l'indépendance de la Belgique sur la base des frontières de 1790. [...]
[...] En effet, la Russie, en réaction à cette victoire, se rapproche des détroits du Bosphore. Mais l'Angleterre qui redoute ceci, prend les médiations en main, et aboutit au traité de Kutarjeh, où l'Egypte obtient la Syrie. La Russie exprime alors son mécontentement en réaffirmant la Sainte-Alliance. Le problème de l'Espagne et du Portugal En 1929, la Reine Isabelle est renversée par une révolution. La France et l'Angleterre interviennent, en 1832, pour la rétablir sur le trône. Cependant, une guerre de succession éclate entre Isabelle, qui est soutenue par la France, et Don Carlos, qui est soutenu par l'Angleterre. [...]
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