Despotisme républicain, Paix de Campo Formio, Gracchus Babeuf, Jacobins, Rivoli
La nouvelle Constitution exprime une volonté de la part des Révolutionnaires de stabiliser le régime en évitant que le pouvoir soit entre les mains d'un seul homme, c'est la crainte du despotisme républicain. Cela aboutit à la mise en place d'une expérience politique nouvelle qui confit le pouvoir exécutif à un directoire composé de directeurs qui doivent avoir plus de 40 ans, qui sont renouvelés une fois tous les cinq ans, qui nomment les ministres et qui sont chargés de faire exécuter les lois : un exécutif collégial.
[...] Sur le plan de l'Europe, on arrive à une sorte de partage du continent en deux courants : L'Europe du changement, du modernisme, sur le plan politique, juridique et constitutionnel. Elle est en position offensive. Elle est anticléricale. Elle est républicaine et favorable aux nouvelles valeurs françaises. L'Europe de la tradition, celle qui s'appuie sur les grandes monarchies traditionnelles (Grande Bretagne, Autriche, Prusse), elle est en position défensive. Elle subit les évènements de l'Europe du changement. Elle nie le principe de la nationalité. Finalement, entre 1799 et 1815 voire au-delà, ces deux Europe vont s'affronter : « guerre » entre les Modernes et les Anciens. [...]
[...] Un autre problème se pose : que faire des territoires au-delà de ces frontières : Venise, Gène, Hollande, etc. Les révolutionnaires répondent à ce problème leur mission de mettre fin au despotisme en Europe, ils considèrent donc que la guerre est une guerre idéologique de propagande qui lutte contre la féodalité et contre la religion. On décide de mettre en place une politique de « républiques sœurs » les Républiques batave, helvétique, cisalpine (Milan), ligurienne (Gène), romaine, parthénopéenne (Naples). Faiblesses : Elles sont essentiellement économiques et sociales. Crise financière avec l'assignat qui n'a plus cours. [...]
[...] Face à cette menace, les révolutionnaires décident d'organiser un coup d'Etat antiroyaliste pour annuler l'élection de certains royalistes. Les Jacobins prennent alors le pouvoir au sein des deux Chambres, ils commencent à faire de l'ombre aux fédéralistes et modérés : coup d'Etat antijacobins, les Jacobins sont envoyés au bagne Brumaire de l'an VIII (9-10 novembre 1799) : coup d'Etat fatal au Directoire mené par Napoléon Bonaparte qui devient alors le héros de certains courants modérés de Lebrun, Sieyès. Il faut selon lui restaurer un régime fort. Il est habile militairement et politiquement. [...]
[...] On crée alors un nouvel impôt en plus des trois autres. Il est très impopulaire mais il a une logique : faire payer les plus riches. L'impôt créé porte sur les portes et les fenêtres car les grandes propriétés en ont beaucoup : les nobles font donc murer certaines ouvertures. Le problème de la dette public : l'Etat républicain est très endetté et décide de consolider la dette publique en décrétant la banqueroute des l'Etat ne garantit plus qu'un tiers des créances qui lui sont payées. [...]
[...] Le directoire (1795-1799) Mise en place du directoire La nouvelle Constitution exprime une volonté de la part des Révolutionnaires de stabiliser le régime en évitant que le pouvoir soit entre les mains d'un seul homme, c'est la crainte du despotisme républicain. Cela aboutit à la mise en place d'une expérience politique nouvelle qui confit le pouvoir exécutif à un directoire composé de directeurs qui doivent avoir plus de 40 ans, qui sont renouvelés une fois tous les cinq ans, qui nomment les ministres et qui sont chargés de faire exécuter les lois : un exécutif collégial. [...]
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