La difficile reconstruction, première guerre mondiale, politique intérieure et extérieure, Président de la République, France
La droite gagne les élections législatives de 1920 formant ainsi un gouvernement de centristes et radicaux. Après l'élection, le Président Deschanel laisse sa place à Millerand pour raison de santé. La politique souhaitée par la majorité conservatrice de la Chambre des députés est celle du « juste milieu ».
[...] Poincaré laisse deux héritiers : Tardieu, Président du Conseil durant les périodes novembre 1929 - décembre 1930 et février-mai 1932, il a senti la nécessité de renforcer l'autorité de l'exécutif mais n'y parvient pas. Ses principales mesures consistent en la création d'un ministère de la santé publique, d'un renforcement de la gratuité dans l'enseignement secondaire, d'une retraite pour les anciens combattants, la création d'un ministère de la Santé publique, et la généralisation des allocations familiales. Laval, Issu du peuple, il démarre à gauche à la SFIO. Député d'Aubervilliers, il rompt avec la SFIO en 1920. [...]
[...] Homme d'affaire, il fait preuve d'un grand pragmatisme politique. Président du Conseil de janvier 1931 à février 1932 et de juin 1935 à janviers 1936. Il s'affiche comme le chef du centre- droit après la retraite de Poincaré, en étant guidé par un réalisme qui tourne au cynisme (politique internationale en particulier). [...]
[...] L'instabilité financière est en partie liée au coût de la reconstruction. Les socialistes à la Chambre proposent d'établir un impôt sur le capital ce qui provoque avant même tout vote une fuite des capitaux. Face à cette situation dramatique, le gouvernement demande à la Banque De France, détenue à l'époque par de grandes familles (les 200 familles un prêt. Mais cette dernière refuse. Mis en minorité par le Sénat, Herriot est renversé le 10 avril 1925 et dénonce le mur d'argent qui veut empêcher la gauche de gouverner. [...]
[...] Le président de la République Millerand est ainsi seul contre la nouvelle majorité parlementaire, qui va essayer de le faire plier (même s'il n'existait pas de moyen constitutionnel). Elle va en effet refuser de former un gouvernement tant que Millerand sera à l'Élysée. Celui-ci démissionne alors le 11 juin 1924, remplacé par Gaston Doumergue, qui va charger Herriot de former le nouveau gouvernement composé de radicaux, et d'une partie de la droite issue de la nouvelle majorité après le refus des socialistes de participer au gouvernement. [...]
[...] Il est ainsi appelé au gouvernement pour rétablir la situation financière, il décide de former un gouvernement d'Union Nationale qui tente de réunir plusieurs tendances politiques (en référence à l'Union Sacrée). Son gouvernement va de la droite classique jusqu'aux républicains socialistes via les radicaux. Dans ce gouvernement siègent 5 anciens Présidents du Conseil ce qui marquent le retour des anciens, donc de la sagesse. Le redressement financier A l'actif de Poincaré, on trouve le redressement des finances de l'État. Sa présence seule rassure les milieux financiers, il se charge personnellement du portefeuille des finances. [...]
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