Mandats présidentiels, Ve République, Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valérie Giscard d'Estaing, article 8 de la Constitution de 1958, François Mitterand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande, politique présidentiel, pouvoirs présidentiels, programmes politiques, avancées sociales, politique étrangère
Bien que la Ve République n'entre en vigueur que le 4 octobre 1958, il est possible de dire qu'elle naît de manière prématurée dans l'esprit du général de Gaulle dès 1946, et notamment aux discours de Bayeux et Epinal où sont projetées les bases de son projet. Après la peur d'un pouvoir exécutif trop fort, souvenirs de Pétain à l'esprit, on opta finalement pour une IVe République au parlementarisme fort. Mais lors de la crise de mai 1958, la nécessité d'un homme providentiel légitime se fait sentir et le Président en place, René Coty, appelle le général de Gaulle à sortir de sa retraite.
À la mise en place de sa Constitution, en octobre suivant, la Ve République est approuvée par 79,25% des suffrages par référendum. Elle comprend un Président désormais prépondérant dans la vie politique et possédant des pouvoirs propres comme celui de nommer le Premier ministre (article 8), la possibilité de dissoudre l'Assemblée nationale (article 12), de consulter le peuple par référendum (article 11) et enfin de prendre les pleins pouvoirs de manière exceptionnelle en cas de nécessité par l'article 16. À l'inverse des IIIe et IVe, le pouvoir législatif de la Ve République encourage une majorité durable des grands partis afin d'éviter les changements trop fréquents de majorités. Ces alternances régulières ont effectivement longtemps été pointées du doigt par De Gaulle comme faisant de la IVe une Constitution instable et peu viable.
[...] Mais il ressort en premier lieu de son mandat cette capacité à redresser le pays sur la lignée gaullienne tout en montrant une certaine souplesse et un renouveau, toujours exprimés avec la plus admirable des aisances orales (il cite par cœur Eluard en conférence de presse pour se dépêtrer d'une question délicate). Après plusieurs mois de discrétion médiatique, Georges Pompidou meurt le 2 avril 1974 des suites de la maladie de Waldenström. III. Les années Giscard (1974-1981) Le jeune énarque et polytechnicien est élu à seulement 48 ans avec des suffrages. Il se différencie d'ores et déjà par un positionnement plus au centre que de Gaulle et Pompidou et compte incarner une rupture par rapport à cesdits. [...]
[...] Chirac envisage un rapprochement pour renforcer les positions européennes, car il veut créer dans son cadre une force militaire exclusivement européenne et sous commandement européen. Mais les Américains s'y opposent, ils veulent imposer une approbation de l'OTAN en cas d'intervention. Chirac dissout l'Assemblée nationale le 21 avril 1997 ce qui provoque des élections législatives anticipées. Cette dissolution semble moins motivée que les précédentes, car Chirac disposait déjà d'une majorité dégagée lors des élections législatives de 1993 et qu'il n'y avait pas eu de crise politique ou sociale majeure. Mais Chirac voulait voir sa majorité confirmée notamment pour mener jusqu'au bout le projet de l'euro. [...]
[...] Sous la pression de la France et des États-Unis, la Russie intervient pour proposer à la Syrie d'accepter le contrôle et le démantèlement de ses armes chimiques. Hollande semble avoir fait meilleure figure dans sa politique extérieure que dans sa politique intérieure. Ceci est le résumé de la première année de présidence de François Hollande. Parallèlement, on observe une certaine scission dans la vie politique, la ligne européenne classique, ouverte à un axe franco-allemand, et une autre plus droitière, populiste et souverainiste. [...]
[...] Mais elles sont bien faites pour Il utilise ainsi ses outils d'une manière relativement proche de celle de De Gaulle tout en y apportant sa patte. Ainsi il dissoud l'Assemblée nationale afin de récupérer une majorité absolue de 285 sièges et nomme Pierre Mauroy comme Premier ministre. Il commence son mandat par des décisions majeures qui marquent dans un premier temps le virage à gauche réclamé : nationalisations nombreuses, décentralisation par les lois Defferre, 5e semaine de congés payés heures, minimum vieillesse et par-dessus tout suppression de la peine de mort dès octobre 1981. [...]
[...] Suite à ces troubles, le président décide de dissoudre l'Assemblée qui après les élections sera dominée par une écrasante majorité de la droite, Maurice Couve de Murville est nommé Premier ministre. Pourtant le contrecoup de ces 11 années de pouvoirs surgit lors du référendum du 27 avril de l'année suivante à propos de la création de régions et d'une réforme du Sénat, il fut refusé par des suffrages exprimés. Conformément à ses engagements, de Gaulle démissionne et des élections anticipées sont organisées. [...]
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