Apparue en Angleterre dans la seconde moitié du 18e siècle, l'industrialisation bouleverse progressivement les économies occidentales. L'invention de la machine à vapeur par l'Écossais James Watt en 1769 est considérée comme un tournant majeur de l'histoire économique et sociale des sociétés d'Europe occidentale. Cette innovation qui révolutionne les modes de production et le monde du travail par la généralisation de la mécanisation amorce le processus d'industrialisation de l'Europe. L'industrialisation engendre la croissance économique (augmentation de la richesse produite qui se mesure par l'évolution du Produit Intérieur Brut et le taux de croissance en pourcentage) qui elle-même est alimentée par une succession de cycles productifs ou révolutions industrielles (innovations technologiques et scientifiques qui conduisent à une modernisation et une mutation des modes de production et l'apparition de nouvelles industries et/ou de nouvelles activités économiques).
[...] La population active agricole diminue : la modernisation de l'agriculture transforme les paysans en agriculteurs, engendre une diminution du nombre de paysans fin des paysans et une réduction du pourcentage des paysans dans la population active en raison du phénomène de concentration des terres, en même temps qu'elle accélère l'exode rural. La situation contrastée du monde ouvrier. La part relative des ouvriers diminue légèrement à partir des années 70, mais en 1979 ils représentent encore plus du 1/3 de la population active. [...]
[...] Au début du 20e siècle, le monde s'est européanisé par le peuplement en Amérique du Nord, Australie et Nouvelle-Zélande, mais aussi en Amérique latine (Brésil, Argentine) et dans certains pays africains (Algérie, Afrique du Sud), par la diffusion du christianisme et des langues européennes. L'industrialisation et la croissance économique s'accompagnent et se nourrissent de la révolution des transports qui renforce la mondialisation. L'extension du réseau ferroviaire permet le développement des marchés intérieurs et joue un rôle majeur dans le peuplement et la maîtrise de certains espaces, comme les États-Unis. Mais le développement du chemin de fer est aussi un facteur déterminant de l'essor des échanges internationaux entre les pays européens par exemple. [...]
[...] * La mondialisation et la montée des concurrences L'Occident subit le choc japonais : entre 1950 et 1970, la production japonaise est multipliée par 10. En 1980, il accède au rang de 1er producteur et exportateur mondial d'automobiles. Il développe les industries de haute technologie et devient la 3e puissance commerciale mondiale. Il frappe de plein fouet les marchés ouest-européens et états- uniens. Les nouveaux pays industrialisés (NPI) bousculent l'ordre économique établi. Les "dragons d'Asie du Sud-est", Taiwan, Hong Kong, Singapour, Corée du Sud ont des taux de croissance supérieurs à pendant les décennies 70- 80. [...]
[...] De 1945 aux années 1970, les pays industrialisés sont animés par la croissance vive des trente glorieuses qui conduit à l'avènement de la société de consommation de masse. La croissance est stimulée par les mutations de la troisième révolution industrielle et la mondialisation s'accélère dans le cadre du libéralisme triomphant (accords du GATT) soutenu par les États-Unis qui deviennent la puissance économique dominante. Depuis les années 1970, les vieux pays industrialisés sont affectés par la décélération de la croissance, mais la mondialisation continue de se renforcer avec notamment l'essor du capitalisme financier et des flux de capitaux (globalisation financière). [...]
[...] Une croissance qui transforme les sociétés des pays développés. L'avènement de la société de consommation de masse : La croissance des trente glorieuses entraîne l'épanouissement de sociétés d'abondance où la consommation de biens matériels se généralise au point de devenir frénétique, c'est la ronde des objets Plusieurs facteurs concomitants expliquent le triomphe de la société de consommation : le pouvoir d'achat des ménages augmente très sensiblement en raison du plein emploi sur une longue période, de l'application du Fordisme par certaines entreprises et des redistributions des fruits de la croissance opérées sous forme de prestations sociales de l'Etat Providence (système complet de Sécurité sociale). [...]
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