Primo de Rivera, ordre public, traditionalisme militaire, coup d'État militaire, PSOE Parti socialiste ouvrier espagnol, UGT Union générale des travailleurs, liberté d'expression, Constitution espagnole, gouvernement, dictature
Le régime de Primo de Rivera n'est pas un régime militariste, car il ne cherche pas à transformer la société à l'image de l'armée. Son objectif est de sauver l'ordre public et de fonder un nouveau régime, mais son travail politique s'inscrit plutôt dans la défense d'un ordre ancien, contrairement aux régimes nazis ou fascistes. Bien qu'il ait une tendance au traditionalisme militaire, il diffère des régimes de Mussolini ou Hitler.
[...] Une troisième catégorie de parlementaires, représentant environ un tiers du total (environ 200 députés), était directement choisie par Primo de Rivera lui-même. La proposition constitutionnelle de Primo de Rivera pour l'Espagne reposait sur plusieurs principes clés, notamment le renforcement de la centralisation administrative, l'affirmation de l'autorité de l'État, la reconnaissance officielle du catholicisme et l'organisation de la société à travers des corporations professionnelles. Cette proposition remettait en question la souveraineté populaire et visait à réduire le pouvoir des Cortes, qui devinrent unicamérales sous cette dictature. [...]
[...] La dictature de Miguel Primo de Rivera (1923-1230) Le régime de Primo de Rivera n'est pas un régime militariste car il ne cherche pas à transformer la société à l'image de l'armée. Son objectif est de sauver l'ordre public et de fonder un nouveau régime, mais son travail politique s'inscrit plutôt dans la défense d'un ordre ancien, contrairement aux régimes nazis ou fascistes. Bien qu'il ait une tendance au traditionalisme militaire, il diffère des régimes de Mussolini ou Hitler. Un chirurgien de fer au pouvoir Primo de Rivera est un homme de poigne qui a pris le pouvoir en Espagne en 1923 à travers un coup d'État militaire. [...]
[...] Le Somatén était une milice créée dès les premiers jours de la dictature pour alléger l'armée de ses fonctions répressives. Elle était destinée à la classe moyenne supérieure conservatrice et bénéficiait du soutien de l'Église catholique. L'adhésion au Somatén était considérée comme un tremplin pour les élites locales souhaitant accéder au pouvoir. Son objectif était de structurer un mouvement important, bien qu'il ne soit pas interclassiste, mais plutôt destiné à la classe moyenne supérieure conservatrice. Le nombre d'affiliés est passé de en 1924 à en 1928. [...]
[...] Dans l'ensemble, l'atmosphère était marquée par une exaltation patriotique. Ces deux organisations, le Somatén et l'Union patriotique, jouaient un rôle clé dans l'encadrement des masses sous le régime de Primo de Rivera, contribuant à soutenir et à promouvoir les idéaux et les valeurs du régime autoritaire. Opposition et la chute de la dictature Cependant, malgré la mise en place de la dictature, il y avait une opposition grandissante à ce régime autoritaire, ce qui a finalement conduit à sa chute. [...]
[...] La dictature s'est manifestée par une série de décrets et de circulaires. Dès septembre 1923, tout délit pouvant porter atteinte à l'unité de la patrie était jugé par un tribunal militaire, souvent plus sévère que les tribunaux civils. La constitution de 1876 a été gelée, entraînant la disparition de certaines formes de liberté d'expression. Primo de Rivera a cherché à imposer une censure stricte, interdisant toute critique du gouvernement, toute promotion du régionalisme et toute information considérée comme pouvant perturber l'ordre public. [...]
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