En 1830, le libéralisme va se développer lorsque les libéraux accèdent au pouvoir et qu'ils peuvent enfin mettre leurs idées en pratique. On constate alors un fossé un écart entre les idées libérales et la politique menée. La politique libérale étant nettement plus autoritaire qu'elle ne devrait l'être.
Le libéralisme va évoluer et s'assouplir à partir de 1848 et du Second Empire. Il va s'orienter vers un libéralisme démocratique et une défense de la République qui sera la marque de fabrique du libéralisme sous la IIIe République. C'est vraiment le règne de Louis Philippe qui va marquer le triomphe du libéralisme et de la bourgeoisie qui accèdent enfin au pouvoir.
Or, au lieu d'appliquer les idées de liberté qu'ils défendent depuis des années, les libéraux vont, au contraire, limiter la liberté du peuple au profit de celle de la bourgeoisie. Ces libéraux sont connus sous le nom de « doctrinaires » et ils avaient à leur tête François Guizot qui va être président du Conseil pendant 8 ans.
Si Benjamin Constant réclamait la liberté dans tout et un Etat limité, les doctrinaires ont, au contraire, limité la liberté de la presse, ils n'ont pas garantie la liberté d'enseignement, et ils ont refusé d'abolir l'esclavage. En définitive, c'est dans le domaine social que les doctrinaires ont appliqué l'idéologie libérale en refusant tout intervention de l'Etat et du gouvernement pour réparer les injustices.
[...] Les associations doivent permettre au peuple de s'intéresser aux biens publics, de développer la solidarité et ainsi de lutter contre l'anarchie. De cette façon, se met en place un contre-pouvoir qui va donner le temps au pouvoir de l'État de se modérer. Tocqueville explique que, sous l'ancien régime, la noblesse représentait un contre-pouvoir efficace. Sa disparition, en tant que classe privilégiée, nécessite de lui trouver des substituts. Il veut établir la liberté politique pour lutter contre les méfaits de l'égalité. Il ajoute que cette société qu'il a vue fonctionner aux États-Unis va se déplacer en France. [...]
[...] La pensée d'Alain est-elle toujours d'actualité ? - Les hauts fonctionnaires sont effectivement très puissants aujourd'hui - Les groupes de pression existent - En revanche, l'électeur n'a aucun moyen de surveiller son député (mis à part en le réélisant tous les 5 ans) et les députés ne surveillent certainement pas les ministres. Puis, le mouvement radical va connaître une crise au moment de la Seconde Guerre mondiale et ce mouvement qui était plutôt à gauche au départ va évoluer vers le centre droit. [...]
[...] Or, à la fin du XIXe siècle, la République est en danger, il y a eu la crise de 1877, il y a l'affaire Boulanger, l'affaire Dreyfus, les luttes pour la laïcité. Il s'agit alors pour les libéraux de défendre les acquis républicains et non pas d'élaborer une doctrine purement théorique. Ce libéralisme républicain, on le connaît sous le nom de radicalisme. Ces républicains sont des radicaux (attention pour l'exam). Cette doctrine radicale ajoute au thème classique de libéralisme des préoccupations sociales. Elle est née en opposition avec les thèses orléanistes. [...]
[...] Sous la Restauration, il devient ministre et père de France et puis il évolue encore plus en rejoignant le camp des ultraroyalistes, avant d'évoluer vers le libéralisme. Chateaubriand a toujours essayé de concilier l'ordre et la liberté, les valeurs de l'ancien régime et celle du 21e siècle. Pour lui, le Roi doit être irresponsable. Sa politique doit échapper aux représailles de la nation, mais en contrepartie, il doit prêter serment de fidélité à la nation et ne rien entreprendre contre elle. [...]
[...] Il est assez en avance sur son temps. Il est conscient du danger de donner le droit de vote à des gens qui ne le méritent pas (Sieyès et Chateaubriand). Il est donc favorable à l'institution d'un vote par degré qui permettrait à chacun de voter selon son existence sociale et son poids politique. Il est donc en faveur du suffrage universel, certes, mais le poids de chaque vote aurait plus ou moins d'importance. Ce vote par degré se trouvait déjà dans le système de la Constitution de 1791. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture