Les deux phases de la Seconde Guerre mondiale

Thèmes abordés

Seconde Guerre mondiale, Adolf Hitler, traité de Versailles, Rhénanie, pacte anti-Kominterm, pacte germano-soviétique, Wehrmacht, Blitzkrieg, prise d'Abbeville, exode, drôle de guerre, Allemagne nazie, maréchal Pétain, bataille d'Angleterre, Afrika Korps, USA, Flanklin Roosevelt, loi du prêt-bail du 11 mars 1941, Winston Churchill, armistice du 22 juin 1940, charte de l'Atlantique, Pearl Harbor, opération Barbarossa, bataille de Stalingrad, révolte du ghetto de Varsovie, Benito Mussolini, débarquement du 6 juin 1944, Hiroshima, Nagasaki, nucléaire

Résumé du document

Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, soldée par une défaite allemande, une grande partie des pays européens ont eu du mal à se défaire des séquelles économiques et sociales qui y ont succédé. Par les tensions politiques internes et les différentes alliances mondiales, un nouvel affrontement aux allures de celui qui avait déjà fait tant de dégât s'est déclaré... et les conséquences ont été encore plus dramatiques : 60 millions de morts, sans parler des blessés et des dommages matériels/sociaux/économiques marqués par les nouvelles techniques pour vaincre l'ennemi à tout prix, et de nombreux événements plus terribles les uns que les autres... Mais avant d'en venir au bilan, il sera question ici de scinder la guerre en deux grandes phases : de 1939 à 1942, puis de 1942 à 1945.

Extraits

[...] Hitler a demandé la permission de rattacher de nouveaux territoires, ce qui s'est soldé par un refus. Après avoir décidé de partager la Pologne avec l'URSS, il a directement envahi ce pays le 1er septembre 1939, et l'Union soviétique suivra donc en septembre. Cette attaque rapide a amené la France et le Royaume-Uni à prendre une décision radicale, qui est peut-être le fruit de leur pacifisme trop important des dernières années : le 3 septembre 1939, ils ont déclaré la guerre à l'Allemagne, événement marquant du début de la guerre, et quelques pays du Commonwealth les ont rejoints comme le Canada et l'Afrique du Sud. [...]

[...] La réponse fut rapide, puisque cette puissance alliée a alors déclaré la guerre au Japon le lendemain décembre 1941, puis à l'Allemagne quelques jours plus tard (mais entraînant les puissances de l'axe en un seul coup). Même si, dans un premier temps, le Japon a pu s'emparer de plusieurs pays comme la Malaisie ou Singapour, les forces américaines ont ensuite remporté plusieurs batailles (celle de la mer de corail, Midway et Guadalcanal). Tout s'est à nouveau accéléré . mais dans le sens contraire. [...]

[...] En créant à nouveau la surprise, sa technique d'attaque rapide, aussi appelée la blitzkrieg, s'est révélée très efficace, ce qui lui a permis d'envahir la France via la Belgique dès le 13 mai 1940, en passant par les Ardennes et en refoulant les armées françaises, emprisonnant des soldats en Allemagne et entraînant l'exode de milliers de civils pendant qu'ils continuaient leur route vers le sud. Il y a eu la prise d'Abbeville quelques jours plus tard, puis l'entrée à Paris le 14 juin 1940. D'ailleurs, pendant une longue période entre l'entrée en guerre et l'attaque allemande, les troupes s'étaient préparées . pour rien, moment appelé « la drôle de guerre ». Ce fut la capitulation de la France et ainsi sa défaite, dépassée par la blitzkrieg d'Hitler et occupée par les nazis. [...]

[...] Dans le Pacifique, les îles prises par le Japon ont été reprises par les Américains, mais les Japonais ont fait preuve d'une résistance acharnée (c'est là qu'on parlait des kamikazes). Avec ces dernières batailles, marquées par le nucléaire, on pouvait se demander si nous allions vraiment vers la paix . La guerre est partie, non sans laisser de traces dans les pays et dans les esprits. Jusqu'à la fin, cette guerre a été qualifiée comme totale, surtout envers les adversaires de l'Allemagne nazie. [...]

[...] La riposte a été aussi violente qu'efficace, même si dans un premier temps, l'Allemagne a gagné certaines batailles. En plus d'avoir pu sauver son économie, le pays a reçu un soutien des Alliés. En février 1943, l'Allemagne perd après la bataille de Stalingrad, qui fut l'une des plus symboliques, meurtrières et longues de cette époque. Même si Hitler continuait d'y croire, la défaite s'est confirmée par la victoire de Koursk en août 1943. Pendant ce temps-là, le Royaume-Uni protégeait l'Ouest contre l'Allemagne et a réussi à y résister efficacement. [...]