Budgets de guerre, guerres mondiales, effort de guerre, déséquilibres monétaires et financiers, crise de 1929
Une économie de guerre :
- Panique des épargnants qui craignent pour leurs avoirs: retraits massifs de liquidité. Peur de la faillite des entreprises, vente des actions en masse, baisse des actions. Fermeture de la bourse, cours forcé des actions.
- Insécurité des échanges, effondrement des échanges.
Les interventions des états : tous les états interviennent en 1914 dans leur économie. En encadrant la production, en organisant les échanges et le commerce, et en gérant l'affectation de la main d'œuvre.
La crainte de tous les pays, c'est que l'industrie ne puisse pas supporter l'effort de guerre. En Angleterre, le parlement vote une loi en 1915 qui autorise le gouvernement à réquisitionner les usines si elles ne produisent pas assez.
[...] Quoi qu'il en soit, l'Allemagne a perdu la guerre, les Etats-Unis et l'Angleterre l'ont gagné, il sont mieux organisés l'économie de guerre et ont eu plus de moyens. La Grande-Bretagne : effort de guerre maximum et dirigisme économique. En 1940, la Grande-Bretagne prend conscience de son retard sur l'Allemagne. Un vent de panique souffle sur le pays, mais très vite, l'Angleterre parvient à mobiliser toutes ses énergies, organise efficacement toutes ses ressources économiques. Elle parvient dans un premier temps à combler son retard (1940-1942) et ensuite cette économie a tendance à s'essouffler. Une période d'effort de guerre très intense (1940-1940). [...]
[...] Le principe était de multiplier les gains à partir de la hausse des actions. Ex : Une société d'investissement A émet pour 150 millions de $ d'actions et 50 millions de bons. Les actions prioritaires sont égales à 50 millions et les actions ordinaires à 50 millions également. En 1 an, la bourse augmente de 50% donc le capital augmente de 50% et passe à 225 $ d'actions. Mais les bons et les actions prioritaires ne varient pas et toute la hausse se concentre sur les actions ordinaires. [...]
[...] Les ménages demandent beaucoup d'actions et acceptent même de payer une prime. La propriété de ces sociétés d'investissements consistait en actions, en obligations, en bons Si on additionne tous les actifs financiers et de l'autre coté toutes les parts, le résultat est déséquilibré à cause de la prime. Elle existe parce qu'elle correspond à la valeur que la collectivité attribue à ceux qu'elle considère comme des génies financiers capables de s'enrichir. J.K. Galbraith, Petite histoire de la spéculation financière Le mécanisme du levier. [...]
[...] Si on emprunte 100, on rembourse 110 et on gagne 130, le gain net est donc de 20. Remarque : Dans l'activité normale, dans la sphère de la production, le levier n'est pas négatif, on parle de levier d'investissement. L'entreprise emprunte 100 à investis, le rendement est de 15% et le profit net est de 10%. Le principe dans l'économie réelle est que la création de monnaie permet d'engendrer une activité économique, de produire plus, de créer des emplois. Le problème dans l'économie financière c'est que quand le principe de levier est appliqué à la spéculation, c'est moins bénéfique et plus dangereux car le principe c'est que le spéculateur emprunte à achète des actions et si la valeur des actions augmentent de il gagne 25% net. [...]
[...] Cette somme est colossal, elle correspond au quart du PIB de la France de 1938. En plus, e taux de change du franc était fixé artificiellement bas par rapport aux marks. De ce fait, les produits français étaient vendus très bon marchés en Allemagne, il fallait en vendre plus. La France a versé à l'Allemagne 100% de sa production aéronautique de sa production automobile > Toutes les ressources humaines sont mobilisées dans des conditions épouvantables. Quant l'Allemagne a décidé de mener une guerre totale, deux contraintes très fortes sont apparues : - elle devait trouver des travailleurs alors que les Allemands étaient mobilisés - elle devait avoir un taux de profit très élevé pour que le taux d'investissement soit très élevé dans l'industrie d'armement. [...]
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