La démocratie a traversé avec efficacité la Première Guerre mondiale étant victorieuse. C'est pour cela que le modèle va s'exporter dans les pays neufs de l'Est et des balkans. Mais à partir de 1930, la démocratie paraît fragile aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur entraînant une large paralysie. Ainsi, en juillet 1940, les dernières démocraties d'Europe sont la Suisse, la Suède, l'Irlande et la GB. Cela représente à peu près la proportion de la démocratie dans le monde : on pense alors que la démocratie a vécu (...)
[...] L'expérience populaire est tardive et courte, ne permettant pas de redonner une crédibilité à la démocratie. A coté, Hitler va répondre aux problèmes intérieurs, réussissant ainsi à prendre le pouvoir légalement. De sa consolidation π. Le cas anglais La période 1919-1929 est celle de la consolidation paisible des démocraties. La seule innovation en GB est le suffrage universel à 20 ans mixte en 1928. On note aussi l'apparition du parti communiste et des partis nationalistes pour le Pays de Galles et de l'Ecosse sans pour autant avoir des élus. [...]
[...] Aussi Daladier et Chamberlain sont-ils acclamés par la population à leur retour alors qu'ils venaient de sacrifier la dernière démocratie d'Europe centrale, la Tchécoslovaquie. Le modèle scandinave se met en même temps en place avec une gestion des problèmes en accord entre le gouvernement et les acteurs sociaux, patronat et syndicats. La Suède lance ainsi ce style de politique en 1938. L'Allemagne avec le PSD, ayant la majorité en 1924 et en 1932, lance l'idée de maison commune Folkhem ou chacun doit avoir sa place dans la gestion des problèmes : on cherche à aller au delà des clivages partisans. [...]
[...] Il faut ainsi accepter et gérer le retour de l'Etat. Il y a des blocages institutionnels tels celui avec Millerand qui tombe en 1924 alors qu'il voulait redonner au Président de la République ses pouvoirs d'origine. Un autre problème apparaît avec la délégation du pouvoir législatif au pouvoir exécutif par le biais des décrets-lois, même si cette intrusion n'est que temporaire. Plus le pouvoir législatif délègue son pouvoir cependant qu'il bloque les institutions par les renversements répétitifs des gouvernements, plus l'antiparlementarisme s'affirme. [...]
[...] Ce courant s'alimente de l'inefficacité des démocraties pendant les crises. A l'opposé, on trouve une gauche communiste avec la naissance du Kominterm en 1919 inspiré par Trotski et les 21 conditions. Seule la gauche britannique refuse ces conditions bien qu'il y ait un petit parti communiste. Les partis communistes vont fort un effort pour obtenir des représentants avec l'appui des syndicats. Mais ce n'est qu'avec les expériences populaires en France et en Espagne que les partis communistes arrivent au pouvoir. [...]
[...] La GB fait ainsi preuve d'une grande innovation et d'adaptation avec son Empire à la différence de la France. En 1925, la GB retrouve la parité livre/or, mais c'est un échec de stabilité marquant la fin du vieux libéralisme. Aussi la GB va-t-elle connaître la plus grosse grève de son Histoire en 1926 cependant qu'elle marque l'échec des syndicats dans la résolution des conflits. La Gb connaît donc de larges troubles sociaux alors que le reste du monde connaît une période prospère. [...]
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