Définitions, dimensions, citoyenneté, Etats, histoires, nationales
Au sein des Etats nations du 19ème siècle, les individus sont de plus en plus mis en relation immédiate avec l'Etat. Et en conséquence la question de l'allégeance des citoyens au pouvoir central qu'est l'Etat se pose de plus en plus directement au cours du 19ème siècle et donc c'est la reconnaissance de la nation sur le plan politique qui résout le problème de la construction de nouveaux types d'allégeance. Pour le dire autrement, ce qu'énonce le principe national, c'est donc l'existence d'un lien horizontal de solidarité entre tous les membres du groupe formant la communauté politique par opposition à un lien vertical de sujétions entre le souverain de l'Etat absolutiste et les membres de la communauté politique de l'autre. Donc on a un changement de rapport politique complet. Cette appartenance au même groupe national impose aux membres de ce groupe des obligations et des droits vis-à-vis de ce groupe impersonnel qu'est la nation.
[...] Cette appartenance au même groupe national impose aux membres de ce groupe des obligations et des droits vis-à-vis de ce groupe impersonnel qu'est la nation. Ce groupe national peut être incarné par un roi, un monarque peut inscrire sa légitimité sur la base d'un principe national. Le chef d'Etat est le représentant de la nation. Il n'y a pas incompatibilité complète entre le principe national et une monarchie. Le pouvoir politique central représente et incarne le groupe national. Donc les droits et les devoirs propres à l'appartenance à ce groupe qui sont codifiés forment « la citoyenneté ». [...]
[...] On commence de remettre en cause le modèle multiculturalisme. C'est le fait que les statistiques ont constaté la très forte concentration des populations étrangères dans les quartiers défavorisés des grands centres urbains. Cela marque l'échec également de ce modèle politique. Cameron a critiqué le modèle : suivant la doctrine du multiculturalisme on a encouragé différentes cultures à vivre séparément à l'écart les unes des autres et de la société dans son ensemble. Nous n'avons pas réussi é leur offrir la vision d'une société à laquelle ils puissent adhérer. [...]
[...] On a voulu prendre ces distances des conceptions nationales de la citoyenneté. Cette politique qui s'impose dans les Länder qui sont dominés par la gauche. On se trouve à mi-chemin de l'assimilation pure et le multiculturalisme qui est le modèle britannique qui est une certaine liberté de vivre selon l'état de culture de sa communauté d'origine. On est dans un système entre les deux. Le mutlikulti n'a pas abouti à cause deu droit du sang. On a le statut de Gastarbeiter. [...]
[...] On peut insister sur le fait qu'il y a une deuxième sorte de groupe qui concurrence l'état. Ce sont les mafias qui sont les contrepouvoirs décisifs. Ils sont souterrains et se développent surtout dans le sud du pays. Le pouvoir central politique ne domine donc pas véritablement. Le sens civique italien n'est donc pas défini par rapport à ce pouvoir central au début. On peut penser que l'influence d'un entrepreneur économique comme Berlusconi est un symptôme de la faiblesse de la structure étatique. [...]
[...] La question de la citoyenneté a été mise au centre du débat au R-U. Le modèle anglais c'est le multiculturalisme et encore plus précisément le communautarisme. La conception se fait autour d'un certain libéralisme. Il ne s'agit pas d'assimiler les immigrants mais de respecter leur origine. On accepte la diversité des cultures qui forme la richesse de l'identité britannique. Ils consacrent la politique de la différence. Les communautés présentes sur le sol britannique peuvent aspirer à une adaptation de la justice et de l'éducation. [...]
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