Décolonisation, Afrique portugaise, Empire colonial portugais, conférence de Berlin, Cap-Vert, Sao Tomé et Principe, Guinée, Mozambique, Angola, Cabinda, système colonial discriminatoire, FNLA, MPLA, UNITA, accords d'Alvor
Les colonies portugaises avaient échappé à la vague de décolonisation qui a secoué le continent africain dans les années 60. Leur décolonisation tardive est le fruit d'un long processus. Plusieurs raisons vont concourir à cette décolonisation qui aura des répercussions sur ses territoires devenus indépendants. Dans cette étude, nous verrons d'abord la colonisation portugaise, ensuite le processus de décolonisation et enfin la période post coloniale de l'Afrique portugaise.
[...] En conséquence le gouvernement entreprit un certain nombre de mesures techniques et administratives. B. En Angola et au Mozambique 1. En Angola Au lendemain de l'indépendance les trois principaux mouvements étaient très divisés d'autant plus que lors de la bataille de Luanda de février à juillet 1975, le MPLA avait chassé de la capitale ses rivaux. Ainsi l'indépendance fut proclamée dans la confusion le 11 novembre 1975. Une longue et sanglante guerre civile s'en suit. Elle opposa le MPLA à l'UNITA. [...]
[...] Le mouvement de libération mena plusieurs grèves à l'intérieur du pays. Après la « révolution des œillets » le 25 avril 1974, le Portugal négocia avec le MLSTP un calendrier d'émancipation, et l'indépendance fut proclamée le 12 juillet 1975. Le secrétaire général du mouvement de libération Manuel Pinto da Costa devient le chef de l'État et le numéro deux du parti, Miguel Trovoada Premier ministre. III. L'Afrique portugaise au lendemain de la décolonisation La décolonisation en Afrique portugaise s'inscrivait dans le contexte de la guerre froide qui n'était pas propice à l'organisation des nouveaux États indépendants. [...]
[...] Les différentes associations clandestines se transformèrent progressivement en partis politiques ; UPNA (union des populations du nord de l'Angola) fondée en 1954 devient UPA (union des populations angolaises) puis le FNLA (Front de libération de l'Angola), Le MPLA (mouvement populaire pour la libération de l'Angola) fut créé en 1956 par des militants qui provenaient du parti communiste angolais et du parti de la lutte des Africains de l'Angola. Les trois forces politiques étaient très divisées. Cette division était basée sur leur recrutement, leur composition, et leur idéologie. Le FNLA et L'UNITA étaient surtout implantés en milieu rural et structurés sur une base ethnique, pour l'UNITA c'était les Ovimbundus. [...]
[...] Même en étant un groupe rebelle, le RENAMO effectuait des pratiques malsaines comme le banditisme. Les voies de communication étaient coupées, des lignes de transport d'énergie sabotée. Le pays paya une lourde tribu, la guerre a fait plus de 900.000 morts et de déplacés. En 1990 débutent les premiers pourparlers débouchant sur une nouvelle constitution, le multipartisme est reconnu. Le 4 octobre 1992 à Rome est signé un accord de paix entre Joachim Chissano président du Mozambique, chef du FRELIMO et Alfonso dhlakama-chef du RENAMO. L'accord entre en vigueur le 15 octobre. [...]
[...] Conclusion Premier colonisateur en Afrique au XVe siècle, le Portugal est également le dernier à quitter le continent. Malgré sa farouche volonté de perpétuer son Histoire coloniale, il n'eut d'autre choix que d'accepter la décolonisation, car le vent de liberté était plus fort que lui. Mais malheureusement les nouveaux états indépendants n'arrivèrent pas à relever les défis à cause de facteurs multiformes. EN Afrique en dehors des colonies portugaises, il y'a eu des décolonisations violentes notamment en Algérie et en Rhodésie du Sud. [...]
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