République française, Convention, régime républicain, Girondins, Montagnards, La Fayette, guerre prussienne, bataille de Valmy, procès de Louis XVI, Marat, Jacobins, Maximilien Robespierre, Chouans, Comité de salut public, Sans-culottes, Commune de Paris, Comité Central Révolutionnaire, coups d'État des 31 mai 2 juin 1793
La nouvelle révolution du 10 août relance le processus de radicalisation révolutionnaire. Le régime républicain s'instaure dans un contexte de guerre.
Le pouvoir passe tout d'abord dans la faction girondine, qui ne parvient pas à le conserver.
[...] Dans la nuit du 30 au 31 mai, le Comité fait appel à l'armée et aux sans-culottes qui encerclent la Convention. Sous la pression, les députés votent la suppression de la Commission mais demandent examen pour l'expulsion. Dans la nuit du 1[er] au 2 juin, le Comité ordonne aux troupes le retour à la Convention pour poser un ultimatum. Les députés sont scandalisés. Sous la pression, ils décrètent l'arrestation de 29 députés girondins et 2 ministres. La Montagne est donc majoritaire et la Convention girondine s'effondre. [...]
[...] Le 1[er] février, la Convention déclare la guerre à l'Angleterre. Ensuite, le 7 mars, la Convention déclare la guerre à l'Espagne (significatif car allié de la France), ainsi qu'aux Etats italiens et allemands. La France est alors en guerre contre toute l'Europe. Le député Coullion, montagnard, promet la destruction des Monarchies en 6 mois. Cet enthousiasme se heurte à la réapparition de difficultés militaires. Le député Cardon, qui dirige le Comité des finances, décide d'annexer les territoires ennemis, pour financer la guerre par le pillage de ces territoires. [...]
[...] La présence des représentants montagnards est moindre. Ils pensent aussi bénéficier de l'appui des parisiens. Ils s'attaquent alors à Marat le 13 avril, qui est envoyé devant le tribunal. Mais le 24 avril il est acquitté et porté en triomphe par la Convention. Les sections parisiennes réclament la purge de l'Assemblée aux dépens de la Gironde. Les coups d'État du 31 mai et du 2 juin 1793 Les chefs girondins se sentent menacés par les radicaux. Ils tentent une riposte. [...]
[...] Au-delà de leurs différences, ces députés sont distingués : Les Girondins sont élus par les départements atlantiques et méditerranéens principalement, et les Montagnards viennent de l'ensemble du pays. Le conflit s'envenime rapidement. Brissot accuse les chefs montagnards responsables des massacres de septembre. Les députés viennent armés aux séances. En octobre, la Garde Nationale réclame la tête de Robespierre et Marat. Les Jacobins excluent les girondins de leur club, liés à cela. Le clivage des factions est cristallisé par le débat sur le sort de Louis XVI (armoire de la Cour ouverte avec des dossiers confidentiels, ce qui envenime les choses). [...]
[...] La Convention compte sur la population jeune et nombreuse. Le 24 février, l'Assemblée fixe des quotas départementaux de recrutement pour monter de hommes les effectifs. Les patriotes urbains sont en parti mobilisés, et la Convention hésite à mettre la pression sur les sans-culottes. La paysannerie se montre peu encline à se battre (au Nord du pays la levée se passe bien mais au Sud elle est plus difficile et accompagnée d'émeutes aux slogans antirévolutionnaires). Des oppositions sont menées en Bretagne, Normandie et des révoltes se produisent autour de Brest et Nantes, en état de siège. [...]
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