New Deal, crise de 1929, Franklin Roosevelt, programme de relance, économie américaine, Banking Act, Agricultural Adjustment Act, NIRA National Industrial Recovery Act, salaire minimum, Social Security Act
Lorsque Franklin D. Roosevelt arrive à la tête des États-Unis en 1933, après avoir remporté l'élection présidentielle de novembre 1932, le pays est encore plongé dans la Grande Dépression. Le PNB a chuté de près de moitié depuis 1929, la moitié des banques ont fait faillite et près du quart de la population active est au chômage.
[...] Le New Deal, une réaction à la crise de 1929 Lorsque Franklin D. Roosevelt arrive à la tête des États-Unis en 1933, après avoir remporté l'élection présidentielle de novembre 1932, le pays est encore plongé dans la Grande Dépression. Le PNB a chuté de près de moitié depuis 1929, la moitié des banques ont fait faillite et près du quart de la population active est au chômage. Dans ce contexte, le président Roosevelt va lancer un énergique programme de relance, le New Deal, pour tenter de sortir le pays de la crise. [...]
[...] Des avancées certaines sur le plan social Les mesures prises sur le plan social ont bénéficié principalement aux classes les plus défavorisées de la société américaine : les petits agriculteurs, les chômeurs, qui touchent une indemnisation, les personnes invalides ou les femmes seules, qui bénéficient des dispositifs de protection sociale. Les mouvements ouvriers ont profité des mesures en faveur du syndicalisme, même si de graves tensions apparaissent parfois. Par-dessus tout, le New Deal a marqué les esprits. Roosevelt a su mobiliser une large partie de la population américaine. Cette première expérimentation d'État providence inspirera de nombreux hommes politiques dans différents pays, et en particulier le Front populaire en France. [...]
[...] De plus, le manque d'adhésion des grandes compagnies industrielles a limité la portée du NIRA. Enfin, la Cour suprême des États-Unis a annulé la plupart des dispositions prises en 1933. Si sur le plan économique, les résultats du New Deal sont plutôt mitigés, les avancées réalisées en matière sociale marqueront durablement le pays. Des résultats mitigés sur le plan économique Le New Deal n'a pas permis le retour à la prospérité, même si en 1939, le PNB avait retrouvé un niveau très légèrement supérieur à celui de 1929. [...]
[...] Certains ont qualifié le New Deal de programme d'inspiration keynésienne. En réalité, Roosevelt connaissait peu les théories de Keynes et il était avant tout pragmatique. Pour tenter de relancer l'économie, il injecte massivement des crédits publics, au prix d'un déficit budgétaire provisoire, qui doit être comblé ultérieurement grâce aux ressources fiscales produites par la reprise économique. Parallèlement, il vise une réforme du capitalisme américain afin de soumettre celui-ci aux besoins nationaux et d'obtenir une répartition plus équitable des revenus entre les différents acteurs de la vie économique. [...]
[...] Parallèlement, des incitations à la réduction de la production sont créées afin de faire remonter les cours agricoles. En matière de politique industrielle, le NIRA (National Industrial Recovery Act) institue des codes de concurrence loyale en échange d'aides de l'État. Il fixe la durée hebdomadaire de travail entre 35 et 40 heures et instaure un salaire horaire minimum. Par ailleurs, l'État engage de grands travaux d'utilité publique pour lutter contre le chômage, notamment l'aménagement de la vallée du Tennessee. À partir de 1935, le New Deal prend une nouvelle orientation sociale, avec l'emploi de jeunes sans travail dans l'administration et le Social Security Act qui institue un système d'assurance contre le chômage, la vieillesse et l'invalidité. [...]
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