Cours d'Histoire sur la République gaullienne.
[...] De Gaulle souhaite également restaurer une légitimité qu'il estime entamée ; le référendum prend à nouveau une allure plébiscitaire. De Gaulle qui annonce qu'il partira en cas d'échec. Il engage sa responsabilité. -La conjonction des oppositions entraîne le rejet du projet de réforme : La situation politique lui est moins favorables qu'en 62. On se rend compte qu'il est usé et affaibli par le pouvoir mais aussi par la situation économiques (inflation galopante, politique monétaire entêtée, refus de toute dévaluation). [...]
[...] En effet, la réforme adoptée est dans la suite logique des pratiques. Elle n'est qu'une institutionnalisation des pratiques (Jean Lagroye). De Gaulle a en effet affirmé son rôle, dans un contexte de guerre néanmoins. Il se réserve un certain nombre de dossiers, s'entourent de conseillers ou d'experts plus puissants que les ministres, s'arroge un domaine réservé dans la défense et la diplomatie. Il gouverne par ordonnance, n'hésite pas à prendre les pleins pouvoirs, et à utiliser le référendum. -Le référendum du 28 octobre 1962 : Le général propose l'adoption de la mesure, l'élection du président au suffrage universel par référendum, en demandant donc l'approbation du peuple. [...]
[...] Victoire de l'UNR avec des suffrages exprimés et 233 députés. Le CNI est le grand perdant. La victoire des législatives annule la motion de censure. Réinstallation du personnel politique antérieur. De Gaulle renomme Pompidou Premier ministre, VGE obtient le ministère des finances. La victoire donne naissance au fait majoritaire. De Gaulle remporte en effet la majorité absolue à l'Assemblée et est donc plus libre pour gouverner. Le parlement n'est pas affirmé. L'exécutif va s'appuyer sur le Parlement allant jusqu'à s'asseoir sur lui. Le Parlement devient une chambre d'enregistrement. [...]
[...] I1 réorganise le parti gaulliste, qui prend le nom d'UDR (Union des Démocrates pour la République) -Les résultats des élections législatives : Un retournement de tendances entre le premier et le second tour. Gaullistes et indépendants conservent la majorité de 3 sièges. La majorité gaulliste ne conserve la majorité que de justesse. La gauche progresse beaucoup, frôle la victoire Cette double déconvenue témoigne de la fragilité du pouvoir gaulliste et multiplie les tensions Les grèves reprennent L'opposition est exaspérée par l'exercice personnel du pouvoir. Le malaise gagne certains gaullistes. VGE dénonce d'ailleurs les dangers de l'exercice solitaire du pouvoir prenant ainsi ses distances avec les gaullistes C. [...]
[...] L'indépendance de l'Algérie se passe mal pour un grand nombre de personnes. Les Pieds Noirs, au nombre de 1 million s'expatrient, sont déracinés culturellement et géographiquement. Les harkis, algériens s'étant engagés dans l'armée française sont condamnés à l'exil. Des dizaines de milliers d'entre eux sont néanmoins abandonnés par la France en Algérie, en proie aux représailles du FLN. Jacques Chirac reconnaîtra bien plus tard la certaine responsabilité de la France dans le massacre des harkis. La loi adoptée en 2005, impose une histoire officielle et souligne le rôle officiel de la nation française. [...]
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