Culture de guerre, première approche du conflit mondial, Première Guerre mondiale, racines des régimes totalitaires, enjeux de la guerre
D'abord une histoire militaire, puis politique, économique et sociale et enfin la notion de culture de guerre qui tente de répondre à la capacité d'adaptation à la guerre puisqu'on rentre dans une guerre totale avec les soldats à l'avant, les familles à l'arrière. Il y a des millions de victimes et des souffrances physiques et morales. Enfin, une guerre qui est replacée dans le temps long du XXe, vu comme un point de départ qui franchira des seuils nouveaux dans le nombre et le type de victimes. La diffusion de la violence dans les sociétés et sa banalisation.
[...] Ce refus de la guerre n'est pas du défaitisme, c'est un moyen de protester contre la façon de faire la guerre. Les soldats se réapproprient une part de la décision. A ce mouvement, il y a les usines qui répondent, mais aussi les femmes qui fabriquent les munitions et prétendent à une augmentation des salaires ou seulement pour traduire d'un « ral'bol » général. A. Mémoire et enjeux de la guerre La société est pleinement alphabétisée et le courrier se développe, les lettres permettent aux hommes de garder la forme. [...]
[...] La contrainte Une notion de culture de guerre qui sous-entend l'adhésion des populations à ce conflit. On veut faire oublier que la mobilisation des soldats et la conduite de guerre se déroulent dans un climat de contrainte. Mais ce n'explique pas tout, même si la pression est forte. Les engagements volontaires sont perçus comme preuve de la volonté de se battre, mais un engagement qui obéit à d'autres stratégies. Il y a une forte mortalité face à l'artillerie, d'où le nombre élevé de militaire volontaire, qui peuvent choisir le lieu de leur affectation. [...]
[...] Fin Août 1914, l'offensive en Alsace sur la route de dames fait morts en 3jours → décalage entre la stratégie d'attaque massive à découvert, qui se heurte au nouvel armement (mitrailleuse). Dès la victoire de la Marne, le front s'immobilise mais est rompu par des tentations d'offensives (Allemagne sur la Somme, Verdun.) On gagne quelque 10m² de km contre des milliers de blessés. C'est une guerre d'usure avec utilisation massive de l'artillerie. Mais les pertes allemandes à Verdun sont proches des pertes françaises et en Juillet 1916, attaque dans la somme par les anglais qui ont la même stratégie → « bloqués » en 1jours. [...]
[...] Une guerre ou se succède inaction et offensive. L'état Major met en place un système de rotation pour faire bouger les effectifs → tous on expérimenté toutes les formes de combat, la violence du feu est tout à fait nouvelle. A. Violence de guerre La mort prend des formes variées par l'importance des bombardements imprévisible, incertitude). Beaucoup de blessures sont dues aux obus et à leurs éclats, c'est différent d'avant car on ne meurt plus de petites blessures et les corps restent durement marqués (environ 40% de ceux qui rentrent sont blessés). [...]
[...] Entre 1913 et 1917, de 8 à 14,2% de naissance illégitime. Il y a ainsi une hausse de la violence juvénile. C'est une déstabilisation renforcée par la mobilisation des consciences. I. II) Mobilisation des consciences = culture de guerre A. Croisade Problème de l'acceptation → élaboration des valeurs pour justifier la guerre et le combat. Dévalorisation de l'ennemi et dépouillement de son identité humaine. « La civilisation exige que l'on saigne l'Allemagne » des discours racistes et xénophobes. Mais dans la frénésie, mobilisation des intellectuels et philosophes. [...]
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