L'Etat a un rôle très important puisque la plupart des pays occidentaux, à l'image de la France, va se doter de ministère à compétence culturelle et ce, en appui sur les textes fondamentaux (cf. Charte de l'ONU avec l'UNESCO et Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948). Par le terme culture, on entend une appropriation du patrimoine aussi bien passé que moderne (cf. Art contemporain et moderne avec le centre Pompidou). Mais la politique culturelle de l'Etat passe surtout par des commandes artistiques spécifiques : 4% du budget prévu pour la construction de tout établissement sont consacrés à la création artistique (cf. Sculpture dans la cour de l'IEP...). Encouragement dans le domaine du cinéma avec le centre cinématographique et avec le principe de l'avance sur les recettes (on donne des capitaux financiers avant même de connaître le résultat d'une production cinématographique) ce qui a permis au cinéma français de mieux résister que ses voisins européens à l'hypertrophie du cinéma américain. L'engagement de l'Etat est multiforme avec une politique audio-visuelle puisque des quotas sur le nombre de chansons françaises à diffuser sont imposés aux Radios : on cherche à conserver une identité culturelle (...)
[...] Le privé intègre les médias en 1985 avec Canal+. Dès lors, la diffusion de la culture va passer par le privé : il faut payer pour accéder au marché. Il y a alors un problème de valeur puisque le Public tend à la protection du patrimoine cependant que le Marché veut maximiser le profit en négligeant parfois l'environnement. Différence de valeur aussi avec le sponsoring qui implique la dépendance des sujets envers les sponsors alors que l'on critiquait avant la dépendance de la culture envers l'Etat. [...]
[...] Par le terme culture, on entend une appropriation du patrimoine aussi bien passé que moderne (cf. Art contemporain et moderne avec le centre Pompidou). Mais la politique culturelle de l'Etat passe surtout par des commandes artistiques spécifiques : du budget prévu pour la construction de tout établissement sont consacrés à la création artistique (cf. Sculpture dans la cour de l'IEP Encouragement dans le domaine du cinéma avec le centre cinématographique et avec le principe de l'avance sur les recettes (on donne des capitaux financiers avant même de connaître le résultat d'une production cinématographique) ce qui a permis au cinéma français de mieux résister que ses voisins européens à l'hypertrophie du cinéma américain. [...]
[...] Aussi l'Etat va-t-il être mis en retrait par les collectivités territoriales qui vont s'impliquer dans la politique culturelle. Des maires, des présidents de régions, quelque soit le titre d'ailleurs, ont énormément investi puisque la culture représente le deuxième poste de finance dans certaines villes pour atteindre 30% à Bordeaux sous le dernier mandat de Chaban-Delmas (1989-1995) Mais cela pèse lourd, d'ailleurs cette politique ne sera pas suivie par Juppé, actuel maire de Bordeaux, d'où le besoin de trouver d'autres financements. [...]
[...] Ne pouvant plus critiquer, on convient sans forcément consentir au désengagement de l'Etat. Il n'empêche que la France entend encore conserver la Culture comme un bien extérieur au marché : c'est le concept d'exception culturelle que la France a plaidé lors d'une conférence du GATT en 1993. II) Les pays de l'Est Il y a un monopole culturel de l'Etat avec Jdanov : la culture est un bien essentiel mais au service de l'idéologie ; elle doit être étendue à tous les pays socialistes, c'est-à-dire que la politique culturelle est planifiée par la puissance publique. [...]
[...] Le peuple revendique ainsi le droit au pluralisme culturel, comment admettre le fait qu'il n'y ait qu'une seule source créatrice d'art ? Ce phénomène de contestation s'appuie sur les médias qui diffusent les sons et images venus de l'Occident : les jeunes de l'Est ont cherché le contact pour retourner la culture occidentale (jeans, ) contre le système. On trouve aussi des intellectuels qui dénoncent le régime tels Sakharov qui appartenait avant à la nomenklatura ou encore Soljenitsyne avec le réseau samizdat qui fut exclu en 1974 qui dénonça la goulag à travers son best- seller Archipel du goulag L'enjeu Etat/société prend fin en 1989 des les pays de l'Est après plusieurs échecs tels celui du printemps de Prague en 1968 pour un socialisme à visage humain. [...]
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