A partir de 1945, le monde opère sa reconstruction économique, après les dévastations de la guerre. Le monde capitaliste entre dans une phase ce croissance sans précédent jusqu'en 1973 tandis que naît le Tiers-Monde et que les économies socialistes suivent leur propre modèle de développement. Les structures sociales connaissent alors partout des bouleversements considérables. A partir de 1973, à la suite entre autres du Premier choc pétrolier, le monde est plongé dans la crise, caractérisée par une récession prolongée dont l'aspect le plus dramatique est le chômage. Il en résulte un creusement des inégalités à tous les niveaux et à toutes les échelles mais aussi une transformation profonde de l'économie.
Avant même la fin de la guerre, on pense qu'il est nécessaire de mettre en place un SMI. Dans l'idéologie anglo-saxonne, la reprise ne peut se faire que par une ouverture sur le monde. Un SMI est mis en place pour encourager les échanges de marchandises et de services et 45 états participent à la conférence de Bretton Woods à partir du 1er juillet 1944. On souhaite éviter le retour à la création de zones monétaires comme ce fut le cas après la crise de 1929 qui avait encouragé un fractionnement du commerce international. Est présent le Royaume-Uni dont la délégation est dirigée par Keynes, les USA dirigés par White, la France, ainsi qu'une délégation soviétique qui y assiste sans y participer. Les objectifs sont de revenir à une stabilité des échanges par une parité fixe et d'exclure tout retour à l'étalon-or. On cherche aussi à supprimer le contrôle des changes et à rétablir une liberté de circulation des capitaux. Deux projets sont possibles : celui de Keynes et celui de White. La guerre n'étant pas terminée, les USA ont une position prépondérante, car ils détiennent une grande partie du stock d'or et s'annoncent déjà comme vainqueur, c'est donc la proposition de White qui est un système monétaire assez classique de Gold Exchange Standard et qui avantage les USA qui sont retenus.
Sa mise en place est fondée sur trois principes.
- 1) D'abord, la libre convertibilité doit être garantie par les paiements du FMI qui est créé en même temps qui le SMI de manière à permettre un retour au libre-échange, mais l'application du principe n'est vraiment mis en place qu'en 1958 quand les pays européens et le Japon peuvent rétablir la convertibilité de la monnaie.
- 2) La fixité des taux de change entre les monnaies. Chaque pays est tenu de déclarer la parité de sa monnaie. Chaque pays définit sa monnaie par rapport à l'or et au $ sachant que le $ depuis la dévaluation de janvier 1934 représente un 35e d'once d'or fin. Une once représente 31 grammes d'or. Avec ce système, les clés de voûte du SMI sont le $ et l'or.
- 3) Chaque état adhérent au système, en cas de difficultés passagères, peut obtenir un crédit automatique de la part du FMI par le moyen de tirage sur le capital du FMI.
[...] Il est l'un des premiers compagnons de Mao et vient d'une famille de mandarins. Il naît donc une distorsion entre les villes et les campagnes. La situation est dramatique pour ces dernières et en 1961 face à cet échec la politique de bond en avant est remise en cause au sein du Parti communiste par Shou en Laï et Deng Tsiao Ping. Un débat au sein du parti se développe entre Mao qui souhaite poursuivre cette politique et une partie des communistes chinois qui considèrent que l'échec de cette politique est tel qu'il faut l'abandonner. [...]
[...] C'est l'époque de la création des parcs nationaux. δ) Les autres politiques - On parle de politique budgétaire par l'action de l'État pour un ensemble d'actions qui utilise l'instrument budgétaire. Cette politique a un très grand impact économique et il s'agit par là de définir les recettes et dépenses publiques. Sous les keynésiens, la politique budgétaire est l'instrument privilégié de l'action conjoncturelle espérait mettre en place un mécanisme multiplicateur. La politique budgétaire définit les recettes donc les impôts qui peuvent être de natures différentes, au niveau national du prélèvement obligatoire, des impôts directs, dont l'impôt sur le revenu ou des impôts indirects comme la TVA. [...]
[...] La solution sera en fait l'emploi des femmes, car la population manque d'hommes. C'est un pays traumatisé démographiquement et matériellement et il connaît de plus une désorganisation spectaculaire de son économie : il y a une situation de pénurie, l'inflation est de en 1943, il y a paupérisation et le niveau de vie des ouvriers a baissé de 50%. La situation monétaire est très mauvaise par la dépréciation de la monnaie ce qui oblige le gouvernement à créer une nouvelle monnaie et 1947 : on échange 1 nouveau rouble contre 10 anciens quand on apporte moins de roubles et contre 20 anciens quand on en apporte plus de Cette réforme est assez dramatique, car elle élimine certes la spéculation, mais aussi une partie de l'épargne ce qui ne pourra pas faciliter le redémarrage de l'économie. [...]
[...] La Yougoslavie - C'est un pays à part puisque sous la direction du Parti communiste de Tito qui n'adhère pas au modèle socialiste stalinien. La Yougoslavie vit sous la tutelle d'un parti unique, sous une économie socialiste, mais le PC yougoslave est en faveur de l'autogestion. La loi de 1950 confirme ce système autogestionnaire des entreprises et affirme l'autonomie de gestion. C'est un beau projet, mais les résultats sont décevants. On refuse une planification macroéconomique directe et c'est une planification socialiste qui est mise en place seulement dans le cadre d'une aide, de conseils aux entreprises. [...]
[...] Est-ce qu'il faut intégrer un pays qui souhaite se développer dans l'internationalisation ou est-ce qu'il faut effectuer une recherche de développement protégé, sans aide extérieure. Est-ce qu'une intégration dans l'ordre économique mondial pénalise un pays en voie de développement ? Les libéraux capitalistes sont favorables à l'internationalisation, car c'est un facteur de croissance. La pensée marxiste est plutôt favorable à la réduction du rôle des échanges et à la mise en place d'un système autarcique. Pour eux, le commerce extérieur est périphérique. [...]
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