Croissance et développement du capitalisme au 20e siècle

Thèmes abordés

Croissance développement capitalisme XX ème siècle

Résumé du document

Croissance : augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension. Pour une nation, cet indicateur peut être le PIB bien qu'il soit critiquable.

* Au 20e s., la croissance accélère malgré les contrecoups, le rattrapage est fort (Europe, BRIC…).
* Les économistes distinguent la croissance tendancielle des fluctuations de l'activité.
* Aujourd'hui, il est plus facile de mesurer la croissance malgré les distinctions selon les pays.

Y a-t-il eu des phases de croissance ? Qu'est-ce qui les explique ? Qu'est-ce qui les caractérise ?
Comment les économistes analysent-ils, appréhendent-ils la croissance, selon l'époque où ils vivent ?

Extraits

[...] le travail créateur de valeur ajoutée du travail improductif dit stérile. La production de biens relève dans cette perspective d'un travail productif tandis que produire des services relève d'un travail improductif, inutile voire parasite. Le travail de services ne peut être stocké et donc ne peut pas être consommé en différé. Ex. : les services du domestique périssent généralement à l'instant même de leur accomplissement et laissent rarement après eux quelques traces ou valeurs Mais il apporte en même temps d'autres arguments qui montrent que ce n'est pas si néfaste que ça car la production de services semble quand même chez Smith constituer un élément en faveur de la richesse de l'homme estimée par la capacité de l'homme d'acquérir des choses nécessaires, commodes ou agréables à vivre Le modèle de croissance sectorielle déséquilibrée de William Baumol William Baumol décompose l'économie en trois secteurs : o Un secteur dynamique à productivité rapidement croissante (ex. [...]

[...] o Un enjeu financier : investissements importants ; banques ? autofinancement ? marché ? o Un enjeu de pouvoir : rapports de force entre patronat et syndicat, hiérarchie IV) Les analyses théoriques de l'entrepreneur et de l'entreprise La place de l'entrepreneur dans la théorie économique 1. Les premières analyses de l'entrepreneur Richard Cantillon, dans Essai sur la nature du commerce en général (1730) est le 1er à populariser la notion d'entrepreneur en prenant l'exemple concret du fermier. En effet, il promet de payer au propriétaire une somme fixe d'argent sans avoir de certitudes de l'avantage qu'il tirera de cette entreprise [ ] il conduit l'entreprise de la ferme avec incertitude Tout entrepreneur achète des fournitures à un prix certain mais est incertain de la recette finale. [...]

[...] White, représentant des USA, veut créer le Gold Exchange standard. Ce dernier projet l'emporte (domination étasunienne). Ses caractéristiques sont : o A la base seules quelques monnaies as good as gold doivent être convertibles en or. o On parle de Gold Dollar Standard : pour les USA, le $ doit être la monnaie convertible en or. o Le dollar est la monnaie internationale, avec 35 $ l'once d'or, des privilèges pour les USA. o En 1971 sous Nixon le dollar n'est plus convertible en or Ce système s'articule autour de trois grands principes : o Une parité fixe : possibilité très étroite de varier les monnaies les unes aux autres o Le FMI devient un pompier assurant la discipline monétaire (dévaluations, réévaluations). [...]

[...] La grande population active renforce cela ; le capital humain a triplé depuis le début du 19e siècle. Pour A. Parienty, l'éducation et la formation professionnelle deviennent donc des investissements. Les externalités sont doubles car elle touche : o Les entreprises : la productivité augmente. o La société : possibilité de quitter la firme d'origine 2. Le facteur capital L'investissement du stock de capital joue un rôle essentiel dans la croissance car : o Quantitatif : il permet de contribuer à la hausse de la production. [...]

[...] La logique financière domine. La concentration est-elle favorisée par le moins d'Etat ? L'Etat a reculé dans certains domaines, ce dégagement a pris la forme d'une déréglementation et d'un vaste mouvement de privatisations qui se poursuit encore aujourd'hui. Initié aux États-Unis (transports aériens), ce mouvement a été suivi par Thatcher en Angleterre et Chirac en France à partir de 1986. Les opérations de déréglementation provoquent dans un premier temps l'apparition de nouveaux concurrents, mettant en difficulté les firmes historiques qui bénéficiaient d'un environnement non concurrentiel. [...]