Synthèse relatant toute l'industrialisation du XIXème siècle à 1939. Il contient des informations très complètes. Il peut être distribué en classe en tant que cours ou encore être utilisé par le professeur pour préparer son cours.
[...] La dynamique de la seconde industrialisation De nouvelles sources d'énergie apparaissent à partir des années 1880. La fée électricité ne détrône pas le roi charbon mais ses applications sont nombreuses dans l'industrie et la vie quotidienne : elle améliore l'éclairage des rues puis des foyers et facilite les transports urbains. Londres se dote ainsi de tramways et d'un métro électrique dès 1887. Le pétrole, dont l'extraction se développe d'abord aux Etats-Unis, fournit aussi une nouvelle source d'énergie ; les volumes extraits dans le monde sont décuplés entre 1900 et 1939. [...]
[...] Ces cycles courts semblent une régulation naturelle du système éliminant les entreprises les plus fragiles. Ils s'inscrivent dans des cycles plus longs, phases de croissance (phase phases de dépression (phase B). La Grande Dépression (1873-1896) est une première période de difficultés graves. Elles se manifestent d'abord dans les pays germaniques à partir du krach de la Bourse de Vienne de 1873, puis aux Etats-Unis et en France avec la faillite de l'Union Générale en 1882. Mais la dépression touche surtout les agricultures européennes qui sont concurrencées par les productions du continent américain et de l'Australie. [...]
[...] En Europe orientale et méditerranéenne, l'industrialisation est plus tardive et ponctuelle. A l'Est, le démarrage industriel se produit dans quelques régions de Russie et d'Autriche-Hongrie, autour de gisements (Silésie, Oural) ou de grandes villes (Prague, Lodz, Moscou). La Russie connaît une forte croissance grâce â l'intervention de l'Etat et aux capitaux étrangers. En Italie, le déséquilibre s'accentue entre le Nord, où la bourgeoisie marchande de la plaine du Pô lance la croissance industrielle, et le Sud (Mezzogiorno) qui reste rural. [...]
[...] Ils réagissent d'abord par des politiques de déflation classiques puis, face à l'accroissement de la crise, prennent des mesures énergiques pour protéger les productions nationales, en élevant les droits de douanes, en limitant les importations et en dévaluant leurs monnaies. Enfin, ils mettent en place des politiques qui visent à lutter contre le chômage et à favoriser la reprise économique en stimulant la consommation (hausse des salaires, fixation d'un salaire minimum) et en lançant des politiques de grands travaux comme aux Etats-Unis (New Deal). Malgré des reprises partielles, toutes les mesures ne suffisent pourtant pas à mettre fin à la crise; elle ne cessera qu'avec la guerre. [...]
[...] Ces interventions contribuent à faire naître la notion de service public. En Belgique, en Russie ou en Italie, des secteurs de l'Administration sont mobilisés pour se substituer temporairement ou définitivement à l'initiative privée qui est insuffisante pour permettre le démarrage industriel. L'Etat se fait parfois même entrepreneur comme en Italie avec les aciéries de Terni. Partout, après la Première Guerre mondiale, il intervient pour aider à la reconstruction. L'État intervient pour protéger l'économie nationale. Surtout à partir du dernier quart du XIXe siècle, les pouvoirs publics des grandes nations européennes encadrent des politiques de conquêtes coloniales pour ouvrir aux entreprises nationales des zones d'approvisionnement et des débouchés privilégiés. [...]
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