Crises des années 1920 1930, Poincaré, économie de guerre, Première Guerre mondiale, intervention de l'État, main-d'oeuvre agricole, assurances sociales, gouvernement Herriot, réparations allemandes, effondrement du franc
La Première Guerre mondiale se déroule dans le quart nord-est de la France. La première partie de la France est occupée (Lille, Roubaix, etc.). C'est donc un quart de millions de soldats sur le front de mobiliser, surtout des paysans juste avant les récoltes. La quasi-totalité des chevaux est réquisitionnée, ce sont donc des animaux de trait qui manquent à l'agriculture. Par ailleurs, les trois quarts de la main-d'œuvre agricole masculine sont au front. Tout le monde est tout le temps en première ligne. La première intervention de l'État dans l'économie, mais aussi à l'échelle sociale se fait lorsque les ouvriers qualifiés sont retirés du front pour les mettre dans les usines (soldats dans les usines). Les Bretons avaient peu d'ouvriers qualifiés, donc le bilan est plus lourd. L'intervention de l'État prendra fin en 1919.
[...] Le Franc s'effondre : 25 Franc/ livre : 125 franc/ livre. Poincaré prend des mesures de rigueur pour sauver le Franc en augmentant les impôts de 20% juste avant les élections et en baissant les dépenses de l'Etat. Mais ce qui a vraiment sauver le franc c'est en évacuant la Rhénanie. Le gouvernement français suggère que ce soit les allemands qui remboursent les allemands nos dettes de guerre. Les épargnants américains prêtent à l'Allemagne l'argent pour payer les réparations. Tant que les prêts à l'Allemagne rapportent alors on continue de leur prêter. [...]
[...] L'Etat doit rembourser 75 millions de francs, ce qui représente 15 ans à rembourser pour l'Etat de 3 à 6 mois. - Bilan humain, économique et social de la première guerre mondiale • Bilan humain : 8 millions de soldats pour 40 millions d'habitants = 20% de la population totale et 75% de la population active masculine. On dénombre 1,3 millions de morts, soit 10,5% de la population active masculine et 3 millions de blessés dont 1 millions d'invalides. On a également millions de pertes civiles. [...]
[...] (Pendant la guerre millions sont en circulation). ❖ Augmenter les impôts, l'impôt sur le revenu est mis en place qu'en 1917. ❖ Emprunt à l'étranger ( USA 25 millions et Grande bretagne 15 millions). A la fin de la guerre on a voulu : Mettre une amende à l'Allemagne car elle est responsable de la guerre. En 1919 : on veut exploser l'Allemagne en lui mettant une énorme amende pour qu'elle ne se relève pas mais les USA ne veulent pas. [...]
[...] Les crises des années 30 : Le Franc Poincaré protège la France jusqu'à ce que des étrangers dévaluent leur monnaie, le franc se trouve alors cher : La crise touche à sa fin. En moyenne, entre 1931 et 1936, le revenu agricole baisse de 30%. Et en 1936 on atteint 500000 chômeurs (qui ne sont pas indemnisés) : premières allocations familiales contre obligation scolaire. L'Etat ne faisant pas grand-chose, il y a de plus en plus de gens qui proposent les deux modèles alternatifs en montrant les pays dans le monde qui ne sont pas toucher par la crise de 1929 : La Russie et l'Allemagne nazie. [...]
[...] Tout le monde est tout le temps en première ligne. La première intervention de l'Etat dans l'économie mais aussi à l'échelle sociale : les ouvriers qualifiés sont retirés du front pour les mettre dans les usines (soldats dans les usines). Les bretons avaient peu d'ouvrier qualifiés, donc le bilan est plus lourd. L'intervention de l'Etat prendra fin en 1919. Pendant la première guerre mondiale, toute l'économie est dédiée à la guerre et donc pour l'Etat qui n'achète que ce qu'il veut = c'est l'économie de guerre. [...]
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