Chute de Louis-Philippe, crise du milieu de siècle, suffrage universel, République fraternelle, France, socialisme, Cavaignac
25 février 1848, dès le lendemain de la chute de Louis-Philippe, le gouvernement provisoire fait la proclamation suivante au peuple de Paris, massé devant l'Hôtel : « l'unité de la nation, formée désormais de toutes les classes de citoyens, qui la composent ; le gouvernement de la nation par elle-même ; la liberté, l'égalité, la fraternité pour principe, le peuple pour devenir et pour mot d'ordre : voilà le gouvernement démocratique que la nation se doit à elle-même et que nos efforts sauront lui assurer ».
[...] La crise économique prend rapidement une nouvelle grande ampleur. Relire p et voir si cela correspond au sujet. Le suffrage universel contre Paris révolutionnaire. Confronté à la pression du mouvement ouvrier et à la gravité de la crise, le gouvernement provisoire cherche une issue dans les élections, qui mettront un terme au chaos adoption du scrutin de liste dans le cadre du département. les électeurs voteront au chef-lieu de canton. Quel que soit leur sentiment à l'égard de la République, il n'existe pour eux qu'une seule issue : donner la parole au pays pour apporter au pouvoir une légitimité susceptible d'en imposer à l'agitation parisienne mars 1848 : protestations de la garde nationale. [...]
[...] indifférence du peuple de Paris pour qui La République a déjà été tuée dans les massacres de juin 1848. Pas plus d'un milieu d'ouvriers résistent dans le quartier de l'Hôtel de Ville. La résistance au coup d'Etat vient de la province, qui manifeste son poids politique nouveau face à la capitale. mobilisation d'une vingtaine de départements ruraux pour défendre la République : Centre, Sud-Ouest (Gers, Lot-et-Garonne), Sud-Est. Le plus souvent, à l'appel des chefs républicains, des colonnes se sont formées à partir des villages et ont convergé sur des villes moyennes investies par les insurgés. [...]
[...] Écarte l'idée de guerre de frontières ou de guerre idéologique. Irruption du peuple dans la vie politique : - suffrage universel : démocratique, la République se fonde sur le suffrage universel suffrage qui exclut encore les femmes, jugées, comme par le passé, incapables de défendre un choix politique autonome. Malgré cette limite, ce pas est considérable et place la France, en matière de démocratie, bien loin devant les autres nations européennes 9M d'électeurs. -garde nationale : elle est démocratisée dans son recrutement févriers : sous la pression des ouvriers réunis en place de Grève, des travailleurs et des militants socialistes exigent que la Réublique prenne des mesures sociales. [...]
[...] Le président lui-même ne dispose pas d'un pouvoir personnel. Bonaparte nomme comme ministre des personnes : issue de l'orléanisme modérés (Odilon Barrot) des membres du parti de l'ordre cléricaux et fonciairement antirépublicains (Falloux) Mais la vie politique est suspendue aux élections à l'Assemblée législative prévues le 13 mai 1849. La droite attend la confirmation logique de l'élection présidentielle, qu'elle a analysée rapidement comme un encouragement à affronter désormais de manière directe les forces républicaines. Mise en place d'un parti de la réaction : il rassemble orléanistes, légitimistes et bonapartistes Objectif : ordre, propriété, religion. [...]
[...] On y prête, sur un poignard, le serment d'obéir aveuglément aux chefs républicains. Loi du 31 mai 1850 : elle introduit dans le parti rouge une division qui l'affaiblit. une tendance reste fidèle à la stratégie légaliste qui consiste à faire confiance au SU, à attendre l'élection décisive de 1852, la présidentielle, qui donnera la victoire aux démocrates. La Montagne parlementaire refuse l'épreuve de force. La nouvelle Montagne, autour de Michel de Bourges, Mathieu de la Drôme, pense qu'il faut privilégier l'action clandestine et préparer l'insurrection. [...]
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