Crise, économique, politique, morale, française, années 1930
L'incertain équilibre établi à la fin des années 1920 et brutalement remises en cause au cours des années 1930. Alors que le pays s'imagine, en 1929-1931, pouvoir échapper à la dépression économique qui frappe le monde libéral industrialisé, le ralentissement de l'activité, manifeste à partir de la fin de 1931, se prolonge de façon insidieuse et persistante jusqu'à la veille de la seconde guerre, sans que soit jamais retrouvé le niveau atteint au sommet de la prospérité des années 1920. Le désordre moral, social et politique engendre alors une contestation de la république parlementaire, qui parvient péniblement à assurer sa survie, tandis que des mutations décisives affectaient l'équilibre des forces politiques.
[...] La crise sociale et économique débouche alors sur la crise politique. II. La crise politique et morale des années 1930 (1931-1936) La dépression, visible à partir du premier trimestre de 1932, et le déficit budgétaire qu'elle entraîne ne reste pas sans conséquences sur le déroulement de la vie politique. À partir de 1933, on assiste à une véritable crise de l'État républicain, accompagné d'une contestation du système La crise du système politique (1932-1934) Impuissance et instabilité (1932-1934) -Mai 1932 : changement de majorité, lors des élections, débouche sur la paralysie -développement de ligue antiparlementaire -les formations traditionnelles politiques connaissent une crise profonde Les élections de 1932 et la victoires de gauche. [...]
[...] Ce que l'État promet , C'est un poids d'or déterminée (Point de vue totalement étranger à la perspective de type keynésien, qui fait de la monnaie un simple instrument de relance. (Traduit un refus de renouveler l'expérience des années 1920. (Si la guerre a entraîné de grands sacrifices, il est bien entendu, pour l'opinion publique, qu'en aucun cas l'État ne pourrait renouveler de telles opérations : tentative de constituer la zone du bloc-or avec la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, l'Italie et la Suisse. (Échec complet. [...]
[...] Les dissidents devaient créer le parti socialiste de France-union Jean- Jaurès qui n'allait guère dépasser les adhérents, un grand nombre de militants qui partageaient leurs idées préférant conserver leur fidélité à la SFIO Les remises en cause institutionnelles et idéologiques La crise qui affecte le système politique traduit l'impuissance des forces politiques traditionnelles a proposé une formule de renouvellement. (Proposition de voies nouvelles par des clubs, des revues, des cercles qui foisonnent dans les années 1930. La remise en cause des institutions : la réforme de l'État. La campagne pour la réforme de l'État n'est pas propre aux années 1930. [...]
[...] (Seuls les secteurs à forte dispersion (textile) sont en forte baisse. Les salariés de l'industrie opposent une vive résistance à la baisse du salaire horaire, dont le pouvoir d'achat ne diminue pas. Les ouvriers sont atteints par la diminution du temps de travail et la montée du chômage. Les plus fortes baisses concernent les cultivateurs et le monde du petit commerce et de la petite industrie. -Perte du pouvoir d'achat atteint 20 à -Les faillites et les cessations d'exploitation se multiplient. [...]
[...] (Nombreuses critiques contre la déflation, politique contradictoiresavec les efforts tendant à maintenir le niveau des prix. (La déflation a été une véritable torture infligée à l'économie, selon l'expression de Paul Reynaud, un des rares partisans de la dévaluation La crise et le pouvoir d'achat des Français La dépression atteint l'ensemble des Français, directement par la baisse des prix, les faillites, la crise de l'emploi et indirectement par les mesures déflationnistes. Tous, cependant, ne sont pas touchées de la même manière. [...]
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