La Russie est confrontée à une baisse démographique que l'on peut qualifier de crise démographique, mais il est à souligner que les pays développés sont aussi confrontés à ce problème.
La démographie est la science qui a pour objet l'étude quantitative des populations humaines, de leur évolution et de leurs mouvements.
En ce qui concerne la Russie, il faut relier cela à des facteurs historiques. Juste avant l'éclatement de l'Union soviétique, on a assisté à un pic dans la démographie de la population qui a atteint en 1991 : 148 688 000 habitants. On assiste ensuite à un déclin démographique qui semblerait se stabiliser. On peut penser que la crise démographique est conjoncturelle, car elle est liée à la crise des années 1990 en Russie. En 2009, la population russe est de 142 millions d'habitants.
[...] On constate que dans les années d'après guerre, en Russie, la mortalité baisse. Un des facteurs favorisants a été l'accessibilité à l'antibiotique pour les russes qui a eu une incidence sur la mortalité. Mais par la suite, on constate une stagnation en Russie alors que des pays comme la France, la Suède, les Etats-Unis ou le Japon ont su continuer à mettre en place des moyens pour agir sur l'espérance de vie à la naissance (graphique ci- dessous). Entre 1988 et 1990, on assiste à une augmentation de la mortalité imputée à plusieurs facteurs. [...]
[...] En 1980, on remarque une petite amélioration qui tend à se confirmer dans les années 1985 à 1987. On peut expliquer cette amélioration grâce à l'action menée par le gouvernement pour la campagne anti-alcool. En 2008, les chiffres parlent d'eux-mêmes : l'espérance de vie moyenne est de 67,88 années ce qui est bien inférieur à la moyenne en Europe ou aux Etats-Unis. Par rapport aux autres pays développés, la Russie n'a pas su faire face à l'augmentation de la mortalité bien qu'elle ait mis en place différentes actions. [...]
[...] De plus, la crise économique mondiale va aussi avoir un impact en n'encourageant pas la procréation. On assiste aussi à une augmentation de l'alcoolisme chez les hommes en âge de travailler et la population souffre dans certaines régions de pauvreté. Il est important de souligner que de mettre en place une stratégie efficace qui répondrait à la problématique de la crise démographique que subit la Russie est quelque chose de compliqué qui implique l'Etat et la sensibilisation individuelle. Il faudrait aborder le problème en profondeur. [...]
[...] En Russie, au vingtième siècle, on assiste à une diminution des naissances (voir graphique ci-dessous). Le taux de natalité est le rapport du nombre des décès à l'effectif moyen de la population durant une période donnée. A la fin des années 1920, on assiste à une baisse des naissances avec un processus d'industrialisation et d'urbanisation qui s'accélère. En 1960, on constate que le taux de fécondité n'est pas suffisant pour assurer le remplacement des générations. On peut constater que cette tendance ne fait qu'augmenter, en effet en 1990, la tendance s'accentue avec un indice de fécondité de en 1999 on est au plus bas, on assiste à un écroulement des naissances avec un taux de natalité le plus faible (8,27 naissances pour 1000 habitants). [...]
[...] On constate une forte consommation d'alcool chez les hommes en âge de travailler qui serait la cause de des décès de ceux-ci. Depuis 1990, on compte un homme alcoolique sur trois avec une augmentation de la consommation d'alcool de en vingt ans. Le prix de l'alcool étant très élevé, les russes pratiquent le marché noir avec souvent des alcools à la composition douteuse qui peut aussi entrainer des décès. La migration est la troisième composante qui peut agir dans la crise démographique. [...]
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