Crise de 1929, déséquilibres économiques, sociaux, capitalisme, sociétés modernes occidentales, Taylorisme, Fordisme, consommation de masse, société industrielle inégalitaire, Karl Marx, classe sociale, anarchisme, socialisme, communisme, crise financière américaine, bulle spéculative, Grande dépression, mondialisation, dumping
Avant tout il faut savoir que le capitalisme est la base des sociétés modernes. Pour le définir, on peut dire qu'il s'agit d'un régime économique ou d'un statut d'une société visant et encourageant le profit par l'investissement, basé sur les moyens du secteur privé. Un capitaliste est donc une personne qui investit de l'argent dans une entreprise privée, cette capacité est le fondement du modèle (par un certain principe de liberté, il va souvent de pair avec le libéralisme). Ce n'est pas un système récent puisque les premières traces du capitalisme remontent au moyen âge, mais c'est surtout depuis la première révolution industrielle (fin XVIIIe, premièrement en Grande-Bretagne) que le capitalisme moderne est apparu, devenant un modèle et s'émancipant dans le monde entier. La dizaine des années 20 est particulière, c'est une très importante expansion économique.
[...] Le bilan des cent jours est mitigé, la reprise est lente, mais finalement le New Deal est un succès populaire qui a permis de relancer l'économie, Roosevelt est élu pour un second mandat en 1838. Cette affaire américaine a entrainé le courant de pensée du keynésianisme (l'État doit être un acteur économique) dans plusieurs de pays, qui vont aussi adopter de nouvelles réformes. En France : le Front populaire Beaucoup de pays voient dans le modèle américain une approche entre le libéralisme et le communisme, qui peut être très bénéfique. [...]
[...] La production et le commerce se sont effondrés. Les pays d'Amérique latine, en particulier le Pérou, la Bolivie et Cuba sont entraînés dans la crise par une baisse d'exportation supérieure à 70% surtout vers, nous l'aurons compris, les États-Unis. En Europe cela est aussi dramatique, car les banques américaines ont retiré les créances pour venir en aide après la Première Guerre mondiale, notamment en Allemagne, ce qui la fait chuter dans une récession sans précédent passant premièrement par l'Autriche, l'Allemagne et le Royaume-Uni pour ensuite s'étendre. [...]
[...] Les capitalistes ont permis en parallèle de développer les activités commerciales des riches négociants. En faisant un léger bond dans le temps, au XIXe siècle, les sociétés par actions sont apparues (ayant des parts dans l'entreprise, les « capitalistes » deviennent actionnaires) ; celles-ci peuvent être librement gardées ou revendues au cours du temps selon le « jeu des actions » sur le marché de la bourse, offre et demande de capitaux. Bien sûr ce n'est pas le seul aspect qui a permis à ce siècle de se démarquer dans la recherche du profit, mais il a tout de même une grande part avec à ses côtés l'industrialisation, la main-d'œuvre moins chère . [...]
[...] Front populaire Il avait pour but de lancer de grandes réformes et s'opposer aux extrémistes. Ce parti remporte les élections de 1936 et Léon Blum devient président du conseil comme nous avions pu l'envisager précédemment, c'est d'ailleurs la première fois qu'un parti à dominance socialiste passe aux élections de la IIIe République, des grèves commencent dans tous les domaines industriels dès son arrivée pour faire comprendre la volonté de changement et les comités de grèves naissent. Ce mouvement sera appelé la grève de la joie par Simone Veil pour la dignité ouvrière en train d'être retrouvée ; bientôt les accords de Matignon sont signés le 8 juin de la même année suivie de lois sociales (exemple : semaine de 40 heures et congés payés, les fondements de la politique sociale contemporaine sont posés). [...]
[...] L'Uruguay et l'Argentine étaient près de « rattraper » les pays du Nord en développement économique, mais avec cette crise, cela ne s'est jamais produit. Les régimes autoritaires et populistes (qui se mettent du côté du peuple et s'opposent au gouvernement en place) se sont multipliés à cause de la volonté de changement. Mais cela n'a pas vraiment été bénéfique : les paysans voulaient une réforme agraire et les classes moyennes de meilleures conditions de vie, des mouvements de réforme se sont formés, mais ont été violemment arrêtés par l'armée qui avait une influence de plus en plus importante. [...]
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