Crise de 1929, endettement, PIB, financement inflationniste, étalon or, taux d'escompte, Glass Steagle Act, New Deal, thésaurisation, capitalisme, masse monétaire, Pierre Mendès France, Wagner Act, Social Security Act
La Première Guerre mondiale a rapidement bouleversé les économies. L'endettement est massif pour toutes les puissances en guerre dépassant les 200% du PIB. Ce sont des niveaux de dettes inconnues, même si la dette était importante à la fin des guerres napoléonienne. Le financement inflationniste, avec la fin du SMI et la fin de l'étalon-or qui renoncent à la parité de leur monnaie. On peut souligner un autre aspect, c'est que cette guerre a souligné une intervention de l'état : effort de guerre, production, rationnement, création de cartels (Ex. : Citroën).
[...] La misère est redoutable (cf. raisins de la colère). La montée du populisme, n'est pas du tout le sens actuel, soucis des petites gens (agriculteurs ) et amène à la victoire d'un grand bourgeois : Franklin ROOSEVELT (meurt de la Poliomyélite). Sa politique, celle du New Deal marque un tournant majeur. Ce monsieur va lancer un ensemble de chantiers : A. 1er New Deal (1933 – 1934) Politique fédérale où les dépenses fédérales vont être multipliées par trois : ce qui est relativement modéré. [...]
[...] L'approche autrichienne on la retrouve chez HAYEK. La politique monétaire laxiste des années 1920 à susciter un excès de crédit, donc de l'endettement privé de la part des ménages au-delà de leur capacité de remboursement d'où une déformation du système de prix relatif et une rentabilité économique d'abord artificiellement maintenue par des taux d'intérêt bas qui se révèle totalement absentes et suscite des faillites en chaîne. On a prétendu consommer et investir sans épargner. En 1944, il va tout à la fois critiquer le système soviétique qui est l'abomination la plus complète et va s'en prendre à toute forme d'interventionnisme. [...]
[...] - Redressement progressif européen. Il y a aussi une déconnexion sphère réelle-monétaire. L'épargne s'investit en bourse et ceci est renforcé par la possibilité d'acheter des actions à crédit. Les brokers, vendent des titres en ne demandant que 10% du montant de l'action acheté en empruntant les 90% autres à des banques. Ce qui est mis en garantie c'est le titre lui-même avec un effet levier extrêmement puissant. Tout repose sur la dette octroyée par les banques, tout ceci est soutenable tant que le prix de l'action augmente. [...]
[...] Pour les régulationnistes, y voient la crise du régime de croissance extensive alors même que la production est en voie de se faire à grande échelle ; c'est une crise de régime de croissance. La standardisation a besoin d'une consommation de masse, consommation qui n'est pas possible compte tenu des institutions du capitalisme alors en vigueur. L'analyse que l'on voit essentiellement chez Aglietta Régulation du mode de production capitaliste dans la longue période prenant exemple des E.U. La production de masse n'amène pas une consommation de masse. [...]
[...] Abandon du libre- échange en 1932, intervention de l'état dans un pays qui a porté le libéralisme économique à son paroxysme. Le retour à la croissance est assez rapide dès 1932. La récession est sévère. D. France Elle apparait comme un ilot de prospérité. Le poids de l'agriculture et l'industrie est moins développé ce qui fait qu'elle est moins touchée. De plus les colonies assurent une bonne distribution (cf. exposition de 1931). De fait la crise apparaît au début comme moins brutale et est renforcée avec la dévaluation de la livre. [...]
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