Cours portant sur le Tiers-Monde après la seconde guerre mondiale. La plupart des colonies accèdent à l'indépendance entre 1945 et 1965. Ils tentent de créer "un nouvel ordre mondial", dénonçant le néo-colonialisme des puissances occidentales. Mais le Tiers-Monde éclate dans les années 80.
[...] En Inde, Attlee (Premier ministre travailliste) entreprend des negociations avec les deux partis nationlistes en 1946, mais le parti du Congrès refuse toute partition alors même que la Ligue musulmane l'exige. De grands affrontements éclatent alors entre Hindous et Musulmans, et les Anglais décident en conséquence de remettre le pouvoir " à des mains indiennes " : Lord Mountbatten, vice roi des Indes, établit un plan de partition approuvé par Nehru et Jinnah, malgré l'opposition de Gandhi. Le 15 aout 47, l'Union indienne et le Pakistan deviennent indépendants mais entrent dans le Commonwealth. [...]
[...] Entre 61 et casques bleus sont deployés, à la suite de la mort de Lumumba, mais il faut attendre le coup d'Etat du général Mobutu en 65 pour que l'ordre revienne. A partir de 44, la politique française évolue progressivement de l'assimilation à l'autonomie puis l'indépendance. Les élites africaines souhaitent plus d'autonomie mais craignent les effets de l'indépendance sur des pays peu développés. Senghor et Houphouët-Boigny participe à l'élaboration de la loi-cadre Defferre présentée en 56, elle accorde une large autonomie et pose le principe de l'africanisation des cadres. [...]
[...] La hausse des prix du pétrole à profité aux pays producteurs en 73, mais les pays à faible revenus ne peuvent faire face aux prix croissants de leurs importations d'énergie et de biens manufacturés, l'endettement est leur seul recours. Le contre choc pétrolier en 86 plonge tout le Tiers Monde dans la crise (les revenus des pays producteurs de pétrole s'effondrent, les pétrodollars des non-producteurs diminuent, le protectionnisme des pays industrialisés monte). L'Afrique noire s'enfonce dans la misère, accentuée parde nombreux conflits ethniques, tandis que les pays intermédiaires prennent des voies différentes, et forment une typologie contrastée. Le mythe de l'unité politique du Tiers Monde s'effondre à son tour. [...]
[...] Des réseaux transportent même des armes, et de l'argent pour le compte du FLN. Le 8 janv des Français se prononcent pour l'autodétermination, à Alger, les généraux Challe, Salan, Jouhaud et Zeller, soutenus par les parachutistes, se rendent maîtres de la ville, mais le contingent, refuse de les suivre : De Gaulle dénonce "le quarteron des généraux en retraite", et applique l'article 16, le "putsch des généraux" s'effondre. De Gaulle cherche alors à précipiter les négociations lors d'une première session de négociations à Evian en juin 61, qui échouent (le Sahara est revendiqué par les deux camps pour ses richesses pétrolières). [...]
[...] En aout 54, l'Indonésie dénonce l'Unionhollando-indonésienne, et tout les liens sont alors coupés avec les Pays-Bas. En Indochine, après la proclamation d'indépendance du Viêt-Nam le 2 sept 45, De Gaulle envoie l'amiral d'Argenlieu, accompagné d'un corps expeditionnaire commandé par le général Leclerc. Les français reprennent le contrôle du Sud et négocient avec Hô Chi Minh : la France reconnait, par les accords de Sainteny-Hô Chi Minh, le Viêt-Nam comme Etat libre (et obtient le Tonkin). Mais d'Argenlieu considère cet accord comme un abandon, et proclame la Rep de Cochinchine le 1 juin 46, sans aval de Paris. [...]
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