La modernisation de l'économie française
? C'est la Ve République, avec De Gaulle et Pompidou jusqu'en 1974, qui voit s'épanouir une période de forte prospérité. La croissance s'accélère pour atteindre un taux de 5,5 % ce qui assure le plein emploi. En effet, le capitalisme français connaît une modernisation spectaculaire impulsée par l'État. Sur la lancée de la IVème République, la planification fixe les grandes orientations économiques. L'État encourage la recherche (création de l'institut national de recherche agronomique, INRA). Il initie des grands travaux (la France compte 2600 km d'autoroutes dès 1974).
? Des managers prennent la tête de nouvelles multinationales (CGE, Thomson-Brandt, Rhône-Poulenc...), à côté d'un petit patronat familial dynamique dans les nouveaux secteurs (Moulinex, Carrefour, Club Méditerranée...)
[...] ? Le développement du salariat (84 % de la population active en 1982) s'explique en grande partie par l'essor des services et l'effritement du nombre des travailleurs indépendants (commerçants, artisans...). Ce phénomène s'accompagne d'une amélioration de la législation en faveur des salariés (conventions collectives), notamment en 1968 (accords de Grenelle) qui renforcent le droit des syndicats dans les entreprises. Parallèlement, depuis les années 1960, la paysannerie et le monde ouvrier déclinent tandis que le secteur tertiaire explose.
[...]? Avec Le baby_boom, Le poids des jeunes s'accroît. En 1964, ils représentent un tiers de la population. Cette nouvelle classe d'âge, née avec la société de consommation, développe une « culture jeune » avec ses propres codes sociaux vêtements (triomphe du jean), musique, libération sexuelle... L'explosion scolaire nécessite la construction de nouvelles infrastructures (écoles, collèges et lycées), de nouvelles universités sont ouvertes. La loi Haby de 1975 favorise la massification scolaire qui aboutit autour des années 2000 à la généralisation de l'accès au baccalauréat (75%) (...)
[...] Le vieillissement est en partie compensé par l'immigration qui a repris dans les années 1960. La croissance des Trente Glorieuses a en effet poussé L'Etat et les entreprises à faire appel à une main-d'oeuvre étrangère. Si la provenance des immigrés s'est modifiée (Afrique), leur part dans la population est identique à celle du début du siècle Une société tertiarisée Le développement du salariat ( de la population active en 1982) s'explique en grande partie par l'essor des services et l'effritement du nombre des travailleurs indépendants (commerçants, artisans . [...]
[...] Le ministre n'en étant que l'exécutant. La construction du Centre national d'art et de culture inauguré en 1977, sous le nom de centre Pompidou, répond à la volonté d'un Président passionné d'art contemporain. Fidèle à ses prédécesseurs, François Mitterrand, en initiant Les grands travaux marque de son empreinte le paysage culturel: Grand Louvre, Opéra Bastille, Très Grande Bibliothèque . Il double le budget de la culture. Cela traduit sa volonté affirmée au lendemain de la victoire électorale de 1981 d'associer les Français à «l'invention d'une culture Jack Lang, ministre de la Culture, devient ainsi le porte-parole de cette politique. [...]
[...] On observe une uniformisation des comportements. La récession des années 1970-1980 fait pourtant apparaître les limites de la croissance. Touchées par le chômage, les classes moyennes voient se multiplier les obstacles à l'ascension sociale, tandis qu'une frange de la société sombre dans l'exclusion. En millions de personnes sont allocataires du RMI crée en 1988. Une société en mutation Avec Le baby_boom, Le poids des jeunes s'accroît. En 1964, ils représentent un tiers de la population. Cette nouvelle classe d'âge, née avec la société de consommation, développe une culture jeune avec ses propres codes sociaux vêtements (triomphe du jean), musique, libération sexuelle . [...]
[...] ) La France dans la récession depuis les années 1970 L'économie française s'est davantage ouverte au marché mondial; elle subit donc de plein fouet la récession qui démarre dans les années 1970 : une inflation de dès 1975 et une hausse importante du chômage. Les secteurs industriels traditionnels sont les plus durement touchés car s'ajoute à la crise la concurrence du Japon et des NPI : mines, sidérurgie et textile. Les derniers charbonnages ont fermé au début des années 2000. [...]
[...] Le mouvement de mai 1968 favorise l'expression de diverses tendances d'extrême gauche qui perdurent sous d'autres formes dans la décennie suivante (presse). Paris reste un laboratoire intellectuel qui fascine le monde. Le structuralisme* révolutionne les sciences humaines. La littérature, le théâtre et le cinéma témoignent aussi d'une grande vitalité, dans chacune de ces disciplines, les tenants d'un classicisme à la française cohabitent avec les hérauts d'une modernité qui se diffuse mondialement : Nouvelle Vague au cinéma, Nouveau Roman en Littérature. [...]
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