La croissance économique et l'industrialisation de 1850 à 1940

Résumé du document

Cours d'histoire sur la croissance économique et l'industrialisation de 1850 à 1940.

Extraits

[...] Dans une première partie nous reviendrons sur les grandes phases de prospérité et de crise de 1850 à 1940, et dans un second temps nous examinerons les différentes réactions possibles face aux crises économiques. I. Les grandes phases de prospérité et de crise de 1850 à 1940. A. Vocabulaire Prospérité : - Croissance - Ascension - Dynamisme - Dépression - Faillite - Augmentation - Développement - Progrès - Déclin - Krach - Essor - Expansion - Boom - Récession Crise : B. Les théories économiques Selon les économistes Kondratiev et Juglar, la fluctuation de la croissance est cyclique. Pour Juglar, la prospérité et la récession se trouvent tous les 6 ans. [...]

[...] Ils commencent un développement économique fulgurant qui explose avec la seconde révolution. B. La seconde révolution industrielle (1890-1940) Elle repose sur de nouvelles ressources énergétiques comme le pétrole et l'électricité, et sur les applications industrielles et individuelles qui en découlent : machine agricole (tracteur, Canada 1907), automobile (voitures, camions, motos), textile synthétique et engrais chimique. Les capitaux nécessaires au développement sont de plus en plus importants. En 1913, le Royaume-Uni est devancé par l'Allemagne et les Etats-Unis et talonné par la France. [...]

[...] Les monnaies perdent de leur valeur, c'est la dépréciation 5 (contraire : appréciation). A la bourse, le dollar est en dépréciation et l'euro en appréciation. Lorsqu'on souhaite volontairement faire perdre de la valeur à sa monnaie c'est la dévaluation. Conclusion Les révolutions industrielles du XIXème et XXème n'ont pas seulement introduit un nouveau vocabulaire économique et installé une différence entre les pays, elles ont aussi transformé les sociétés humaines et l'aménagement du territoire tout en donnant naissance à des idées politiques contradictoires et contestataires. [...]

[...] La politique de relance Les crises capitalistes industrielles naissent de la surproduction que posent des problèmes de débouché et de baisse des prix. Il faut donc relancer la consommation intérieure, en augmentant les salaires : c'est le fordisme. La publicité fait son apparition (1910 : Etats-Unis : France), apparition du crédit. Pour relancer la consommation intérieure, le pays peut adopter le libre échange, ne mettre aucune barrière entre lui et les pays concurrents. Il peut également opter pour le protectionnisme et préserver la production nationale et peut-être les emplois. [...]

[...] Dans une première partie nous déterminerons à qui profitent les révolutions industrielles puis nous observerons les changements que causent ces révolutions. I. A qui profitent les deux premières révolutions industrielles ? A. La première révolution industrielle (1845-1890) Pour commencer l'industrialisation il faut trouver de l'argent, c'est-à-dire investir du capital. Cet argent provient des bénéfices de l'agriculture et du commerce. La première révolution industrielle est basée sur le charbon (la houille), sur la machine à vapeur, la fonte, l'acier, le chemin de fer. Les pays ou les régions disposant de ces ressources prennent un essor immédiat. [...]