Cours sur les débuts de la Restauration, de l'écroulement du Premier Empire à la mise en place de la Terreur (blanche et "légale"). Il s'agit d'une approche de la politique dans cette période qui fut certainement l'une des plus troublées de l'histoire de France.
[...] Ce ministère disparut avec l'élection d'une Chambre composée en grande partie de royalistes ultras La Terreur blanche. Elle apparaît comme un appendice sanglant de la Révolution française, sorte de dernier règlement de comptes exacerbé par les positions opposées prises durant les 100 jours. Elle provoqua des massacres de populations civiles réputées jacobines ou bonapartistes, et de militaire connus pour leurs sympathies napoléoniennes, comme le maréchal Brune à Avignon, ou tentant de s'opposer aux exactions de bandes organisées. L'Ouest fut moins touché, l'ensemble du Midi méditerranéen connut une situation très grave : Haute-Garonne, Provence, Languedoc, notamment le Gard où sévirent de véritables bandes d'assassins. [...]
[...] Louis XVIII est une homme souple sachant concilier la restauration d'une Cour à l'ancienne et la mise en place d'une constitution, la Charte. Sans, enfant, son successeur est son frère le comte d'Artois. Emigré de la 1ère heure, ce dernier se pose comme le gardien de l'orthodoxie royaliste, affectant de considérer les années 1789-1815 comme nulles et non avenues. Son influence sur son frère ira en grandissant. Père des ducs d'Angoulême et de Berry (celui ci est marié à Marie-Caroline de Sicile et apparaît comme l'espoir de la dynastie), il a assuré une descendance aux Bourbons La charte du 4/06/1814 - La traduction d'un rapport de forces. [...]
[...] - Réinventer la France. Les politiques doivent réinventer une structure pour un pays qui a connu de profond bouleversements depuis plus d'1/4 de siècle et une succession de régimes emportés par la tourmente révolutionnaire ou militaire. Le prestige de l'Empire n'est pas mort et le nom de Louis XVIII est inconnu aux jeunes générations. Les 1000 jours ont encore attisé les tensions, ravivé les craintes et les espoirs. Plus que jamais les girouettes sont nombreuses. Mais ce bref retour de l'Aigle a simplifié les données politique : les partisans, français ou alliés, d'une politique sans compromis avec les révolutionnaires vont imposer leurs vues. [...]
[...] Ni les troupes d'occupation, ni les autorité française n'arrêtèrent le massacre La Terreur légale. - La chambre introuvable. Cette Terreur d'origine populaire se greffe sur un climat de vengeance entretenu par les candidats ultras aux élections législatives d'août 1815. Devenu maître de la Chambre grâce à leur victoire écrasante, ils formèrent la Chambre introuvable Cette assemblée ne fut pas, dans sa composition, investie en bloc par la noblesse d'Ancien Régime : 176 députés seulement en provenaient dont beaucoup nouvellement anoblis, venait de l'émigration ; le reste étant issu de la bourgeoisie et, pour une petite partie, de la noblesse d'Empire. [...]
[...] Les constitutionnels ou doctrinaires. Groupe composite, peu nbreux en terme d'élus mais unis par leur hostilité conjointe à la Révolution et à la Contre-Révolution et surtout à leur attachement à la Constitution et à la nécessité de corps représentant la nation, ils dispose d'un réel pouvoir. Ils représente l'accession à des classes moyennes à la pratique de la politique (seul les plus instruit y ont accès). La Charte leur donne satisfaction sur le point des idéaux de 1789 c a d la définition d'une sté égalitaire en droit. [...]
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