I. Continuités et ruptures d'après guerre
1°) Écart entre pays industrialisés et pays neufs
- Dans les pays européens, le potentiel industriel de 45 excède celui de 1939 en dépit des bombardements et de la pauvreté. La reconstruction est urgente, mais elle ne part pas de rien. 1945 n'est pas une « année zéro ».
- Les pays non industrialisés n'ont que partiellement comblé leur retard, mais leur part dans les exportations mondiales passe de 28 à 35% entre 1937 et 1948. L'industrialisation en est accentuée, bien que leur situation reste précaire.
- La décolonisation contribue plus à miner la puissance déclinante des métropoles qu'à résoudre le sous développement des pays non industrialisés.
2°) Le reclassement des pôles dominants
- Les données géopolitiques de la guerre ont joué au détriment des pays Européens et au profit des Etats-Unis dont la prospérité éclate en 1945. L'Europe de l'Ouest a besoin d'aide qui ne peut venir que des Etats-Unis. Cela réduit son influence mondiale.
- La part dans les exportations mondiales passe de 46% en 1937 à 37%. Le Livre Sterling perd sa crédibilité face au dollar. L'irréversible mouvement de décolonisation finit d'affaiblir l'Europe.
[...]- Le libéralisme doit être ordonné, encadré par les lois de l'état, et soumis à
- Trois caractères confirment la mutation du capitalisme : Le triomphe de la grande entreprise, l'interventionnisme de l'Etat et le rôle croissant des syndicats dans la vie économique et sociale.
- Les grandes sociétés anonymes ont prouvé leur efficacité pendant la guerre, et semblent être les plus aptes à la reconstruction. Elles ont des traits distinctifs : masse des capitaux, chiffre d'affaire, ampleur des effectifs. C'est un centre d'influence sur l'investissement, la production, la vie sociale, les échanges, et parfois même la vie politique. (...)
[...] Vers un capitalisme ordonné Le libéralisme doit être ordonné, encadré par les lois de l'état, et soumis à Trois caractères confirment la mutation du capitalisme : Le triomphe de la grande entreprise, l'interventionnisme de l'Etat et le rôle croissant des syndicats dans la vie économique et sociale. Les grandes sociétés anonymes ont prouvé leur efficacité pendant la guerre, et semblent être les plus aptes à la reconstruction. Elles ont des traits distinctifs : masse des capitaux, chiffre d'affaire, ampleur des effectifs. [...]
[...] Le désordre inflationniste prend fin lors du réalignement monétaire de Septembre 1949, malgré la dévaluation d'une vingtaine de monnaies. Cette stabilité monétaire n'est qu'à nouveau perturbée lors de la Guerre de Corée. Le rétablissement des échanges commerciaux En 1951, le niveau des échanges mondiaux a dépassé celui de l'entre deux guerre, grâce à la stabilité des monnaies et grâce au GATT. La balance des paiements devient excédentaire. La reconstruction peut être considérée en 1953 comme terminée. Un système mondial toujours hétérogène Cette œuvre de reconstruction était trop influencée par les intérêts anglo-saxons. [...]
[...] La reconstruction économique et financière 1945, système économique et financier désorganisé. Grâce aux USA et à l'ONU un capitalisme libéral rénové se met en place, et relance rapidement les échanges. Mais monde d'après guerre est hétérogène = reconstruction libérale ne se répand pas aux communistes. I. Continuités et ruptures d'après guerre Écart entre pays industrialisés et pays neufs Dans les pays européens, le potentiel industriel de 45 excède celui de 1939 en dépit des bombardements et de la pauvreté. La reconstruction est urgente, mais elle ne part pas de rien n'est pas une année zéro Les pays non industrialisés n'ont que partiellement comblé leur retard, mais leur part dans les exportations mondiales passe de 28 à 35% entre 1937 et 1948. [...]
[...] La reconstruction impliquait donc d'abord une réduction de l'inflation. II. Un nouvel ordre économique mondial Un capitalisme libéral rénové Les Etats-Unis souhaitent réaffirmer les lois capitalistes libérales chères aux Etats- Unis, après le protectionnisme Européen des années 1930. L'économie de marché se met en place, avec un nouveau marché ouvert qu'est l'Europe. Le système international de Bretton Woods Accords de Bretton Woods : 1944. Est préconisé la libre convertibilité des monnaies entre elles et avec le dollar. Et la libre convertibilité du dollar en or. [...]
[...] Une grande vague de nationalisation d'entreprises comme les banques, assurances, transports a lieu en France et en Grande Bretagne. La France est la première à adopter un système de planification. En France et en Grande Bretagne : élargissement des actions sociales : couverture maladie, chômage, accident, allocations familiales. Les syndicats, présents dans les années 30 dans la lutte contre le fascisme et la crise, connaissent une explosion d'effectif dans les démocraties libérales (CGT en France, TUC en Grande Bretagne). Ils n'actent plus uniquement pour les rémunérations et la durée de travail, mais pour l'ensemble des relations sociales au sein des entreprises. [...]
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