En système capitaliste, les moyens de production et d'échanges appartiennent à des personnes et à des sociétés privées. L'argent que celles-ci gagnent et accumulent constitue l'épargne qui peut être thésaurisée (dans ce cas elle est improductive) ou placée (elle devient alors un investissement) afin d'en tirer bénéfice. Le capital est donc une masse d'argent productive et le capitalisme un système dont le moteur essentiel est la recherche du profit. Le capital peut être foncier et immobilier (terres et bâtiments loués par leurs propriétaires) ou mobilier, comme le capital des banques, des entreprises industrielles et commerciales lorsqu'il est représenté par des titres, les actions, qui peuvent s'échanger. Les capitaux sont collectés par des institutions financières (banques, caisses d'épargne) et boursières, Bourses de valeurs dans lesquelles s'échangent actions et obligations (les principales sont le Stock Exchange de la City de Londres et Wall Street à New York, où l'indice Dow Jones a été créé en 1884) et Bourses de commerce où se vendent et s'achètent les marchandises.
Les grandes banques, nées pour la plupart au XIXe siècle et avant 1880 sont représentatives du capitalisme financiers, les banques assurent le commerce de l'argent, reçoivent les dépôts des épargnants, pratiquent le crédit aux entreprises et participent au capital de sociétés industrielles et commerciales.
Les capitaux sont mobilisés par les entreprises qui interviennent dans la production et les échanges et dont les statuts juridiques sont très variés : les sociétés de personnes sont des entreprises individuelles et familiales, les sociétés de capitaux sont des sociétés anonymes dont les profits sont en partie réinvestis et en partie distribués sous forme de dividende aux actionnaires.
2. Économie de marché et libre concurrence.
Le niveau des échanges est, théoriquement, fonction du rapport entre l'offre et la demande qui détermine le prix des transactions entre les producteurs et les commerçants qui fabriquent et vendent d'une part, et les consommateurs qui achètent d'autre part. Ces prix varient selon que l'offre est supérieure à la demande (les prix diminuent) où qu'au contraire la demande est supérieure à l'offre (les prix montent). En théorie un équilibre économique existe tel que la libre concurrence soit respecté préservant ainsi les intérêts des différents agents économiques, producteurs et consommateurs (...)
[...] Le capitalisme libéral: principes et organisation Propriété privée et recherche du profit. En système capitaliste, les moyens de production et d'échanges appartiennent à des personnes et à des sociétés privées. L'argent que celles-ci gagnent et accumulent constitue l'épargne qui peut être thésaurisée (dans ce cas elle est improductive) ou placée (elle devient alors un investissement) afin d'en tirer bénéfice. Le capital est donc une masse d'argent productive et le capitalisme un système dont le moteur essentiel est la recherche du profit. [...]
[...] Les grands pays industriels au virage du siècle Une hégémonie Britannique en perte de vitesse. Jusqu'en 1875 l'avance Britannique est incontestable grâce à l'avance technologique acquise, la poursuite de la révolution agricole et la forte croissance démographique de plus c'est alors l'usine du monde. Mais au début du XIXe siècle un retournement s'opère: elle perd son hégémonie industrielle car restant sur les positions de la première RI et ne ne faisant pas assez d'inventions et d'innovations, elle va rater le virage de la seconde RI. [...]
[...] On distingue différents types de concentration: Le trust (plusieurs entreprises administrées par des hommes qui ont la confiance des propriétaires), les holdings (moyen d'échapper aux lois antitrust, c'est un groupe financier qui contrôle plusieurs entreprises car possédant une majorité de part de celles-ci), les cartels ou pool (plusieurs entreprises fabriquant un même type de produit qui s'associent pour garder des prix élevés). Dans le cadre national, le mouvement de concentration s'est développé avec la multiplication des grandes entreprises crées par des hommes d'affaires, inventeurs et ingénieurs. [...]
[...] Les USA sont dominés par une mentalité individualiste, capitaliste ou la réussite en affaires est primordiale. Au début du XXe siècle apparition de l'OST (Taylor) avec la division verticale et horizontale du travail de plus création de lois antitrust contre le monopole. En 1914 il ne manque aux États Unis que l'hégémonie financière L'Allemagne: une industrialisation à marche forcée. Jusqu'en 1875 forte croissance de l'Allemagne dû à: L'unification du marché intérieur. Annexion de l'Alsace d'où une densification du tissu industriel. Versement des 5 milliards de francs or par la France. [...]
[...] Les formes d'organisation étaient très variées allant de l'administration directe au protectorat. Les colonies d'Asie et d'Afrique noire étant regroupé en grands blocs à la tête desquels étaient placés des gouverneurs généraux dépendant du ministère des colonies. Les impérialismes secondaires. - Le portugual qui possède l'Angola, le Mozambique, les comptoirs de Goa en Inde et de Macao en Chine. - L'Espagne qui ne possède plus que les enclaves de Ceuta y Melilla. - Les Pays Bas qui possède le Surinam, les Indes Néerlandaises. [...]
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