Idées, politiques, histoire, source, révolution
Comment définir les concepts qui de façon concurrentiel ou complémentaire structuraient transversalement cette discipline ?
Il s'agit des mots : HISTOIRE, IDEES POLITIQUES, DOCTRINE POLITIQUE, IDEOLOGIE POLITIQUE, PHILOSOPHIE POLITIQUE, PENSEE POLITIQUE, THEORIE POLITIQUE, ANTHROPLOGIE POLITIQUE.
De ce qui précède, suit la définition de l'Histoire des Idées Politiques que voici : l'histoire des idées politique, en tant que science située à la jonction des FAC de lettres de droit et des instituts de sciences politiques, étudie les pensées, les doctrines les tendances, les idéologies, les opinions, toutes formes de réflexion ayant trait au champ politique et matérialisées à travers des œuvres dans plusieurs textes ou documents. Deux conséquences découlent de cette définition.
[...] Sur l'histoire, l'épithète politique ou sur les deux à la fois ? Trois tendances s'observent dans l'enseignement de cette discipline. - La démarche politiste - La démarche historique et diachronique - L'analyse thématique Après cette introduction, quels sont les champs d'investigation qui nous préoccuperont cette année ? - Nous-nous préoccuperons d'étudier, dans une première partie, les idées politiques des civilisations de l'antiquité - Dans une 2ème partie, les idées des civilisations du moyen âge à la fin du 18ème siècle. [...]
[...] On aura des hommes robustes, s'ils ont de bonnes mœurs et si l'aisance est facile à acquérir et conserver. On aura des hommes industrieux s'ils sont libres. (Lien entre la santé, les bonnes moeurs et l'aisance, entre le travail et la liberté.) Ainsi la fin de l'organisation politique apparaît comme le meilleur emploi des hommes pour leur assurer une douce existence et pour garantir la richesse de la nation : On ne se presse d'entrer dans une condition que par l'espoir d'une vie douce. C'est la jouissance d'une vie douce qui y retient et qui y appelle. [...]
[...] Comme science : L'Histoire des Idées Politiques obéit aux prescriptions rationnelles telles qu'exigées par la démarche scientifique. C'est pourquoi, elle est guidée par l'objectivité qui implique le traitement des idées politiques comme faits sociaux. En tant que science l'Histoire des Idées Politiques opère à une classification de la production idéelle à la lumière de ses caractéristiques, de sa nature. De la s'explique l'analyse de cette production par rapport à l'histoire, au cadre culturel de sa production, de son émergence, de son développement et de son déclin. [...]
[...] Nous retrouvons la même tendance chez Tocqueville, Prévost-Paradol, Renan. La théorie politique de Montesquieu est une théorie des contrepoids Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir : la séparation des pouvoirs, les corps intermédiaires, la décentralisation et la morale sont pour lui autant de contrepoids, autant de forces qui empêchent le pouvoir de verser dans le despotisme. La séparation des pouvoirs.-La séparation des pouvoirs est devenue grâce à Montesquieu une sorte de dogme : l'article 16 de la Déclaration des Droits de l'Homme proclamera : Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution. [...]
[...] Mais la monarchie ne se confond pas avec le despotisme. Le monarque gouverne selon les lois fondamentales qui exercent grâce à des pouvoirs intermédiaires. Les pouvoirs intermédiaires, subordonnés et dépendants, constituent la nature du gouvernement monarchique. ces pouvoirs ou corps intermédiaires sont les canaux moyens par lesquels coule la puissance Principe : l'honneur, c'est-à-dire l'esprit de corps, le préjugé de chaque personne et de chaque condition La nature de l'honneur est de demander des préférences et des distinctions. Montesquieu ne parle ni de la vertu des princes (à la façon de Bossuet ou de Fénelon ni de la vertu des citoyens, mais de l'honneur de quelques-uns. [...]
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