Cours d'histoire sur le thème : « La culture de guerre, entre consentement et résignation (1916-1917). »
[...] Il y a un fort contraste entre la guerre de position, enlisée, et la période d'assaut, subie, tentée, elle est redoutée par les combattants, car psychologiquement pas rassurante au vu des sacrifices donnés pour de piètres résultats. Après le chemin des dames, on fait tourner les effectifs, les rotations et les permissions sont mieux dispensées. La violence de la guerre. La violence prend des visages multiples. Elle est à la fois directe par les assauts et indirecte par les tireurs embusqués, le bombardement. L'incertitude plane sur la peur. Il y a un grand rapport au corps par l'importance des blessures, car les éclats d'obus font des mutilations faciales très impressionnantes. [...]
[...] Les limites du consentement et du mal sont contraintes. Il arrive que des poilus refusent de monter au front, ce qui toutefois n'est pas un abandon de poste. Sur le Chemin des Dames soldats se mutinent ; la rébellion est sévèrement sanctionnée, mais i y a une marge de progression car Pétain qui prend les opérations en main n'a pas la volonté de mettre fin à la guerre mais améliorer le quotidien des soldats. On demande à l'arrière des offensives à outrance, d'améliorer le ravitaillement ainsi que les rotations. [...]
[...] 1916-1917 : La culture de guerre, entre consentement et résignation L'histoire de la première guerre mondiale est essentiellement militaire, elle découle de la relation internationale. Les questions importantes sont les raisons du consentement de la population à la guerre. Les conditions nouvelles de la guerre. une guerre de mouvement meurtrière la violence de la guerre l'arrière, une autre société II) Un formidable effort de mobilisation des consciences : la culture de la guerre La croisade Les modes de persuasion Une culture fondamentale III) Un consentement en débat ? [...]
[...] Le texte donnant une approche complémentaire, ces sources parlent directement, ce sont des mines d'informations mais avec un danger, ces sources sont écrites au singulier, ce n'est pas facile de généraliser. Nous ne travaillons que sur une certaine couche de la société qui produit la source Un autre problème se pose. Si nous avons les commentaires de sources variées, il y a un problème d'interprétation à cause de l'autocensure, comment on le raconte à la date, que doit-on en faire. (Comment faire passer la violence, la souffrance). Comment rendre compte de l'indicible ? Ex : Barbusse : Le feu. Les témoignages se font plus nombreux à partir de 1916-17. [...]
[...] 1 La contrainte L'imprégnation de la culture de guerre est repensée de nos jours avec la question du consentement en débat. Une des conclusions de l'école Béronne est que l'avant et l'arrière ont accepté la guerre car l'état a donné des raisons suffisantes de résister. Face à cette historiographique, il y a le regard de la contrainte : la question de la persuasion est évoquée. Le soldat au front n'est pas dans le système démocratique, le système est autoritaire et répressif ; l'engagé n'a pas le choix. [...]
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