Cours sur l'histoire de l'Autriche. Dans l'Antiquité, les territoires connus plus tard sous le nom d' « Autriche » s'appellent Rhétie, Norique et Pannonie. Au début de l'ère chrétienne, les Celtes doivent s'effacer devant la domination des Romains, qui fondent Vindobona (Vienne), Lentia (Linz) et Juvavum (Salzbourg).
[...] L'Empire autrichien atteint son apogée dans la première moitié du XVIII e siècle. Les guerres de Succession d'Espagne (1701-1714) et de Pologne (1733-1738) lui assurent en outre les Pays-Bas espagnols et, en Italie, le Milanais, Mantoue, Parme et Plaisance, ainsi que la Toscane. La guerre de la Succession d'Autriche (1740-1748) éclate après le refus des puissances concernées de respecter la pragmatique sanction de 1713, décret de Charles VI (empereur de 1711 à 1740) visant à garantir l'indivisibilité des possessions des Habsbourgs et l'héritage de sa fille Marie-Thérèse. [...]
[...] La même année, le Congrès de Vienne est brillamment orchestré par le chancelier et ministre des Affaires étrangères autrichien, le prince Klemens von Metternich. Au terme de ce congrès, l'Autriche doit céder la Belgique aux Pays-Bas, mais elle récupère en Italie ses possessions de Lombardie, de Vénétie et de Dalmatie. L'empereur d'Autriche devient président de la toute nouvelle Confédération germanique. Le «système de Metternich» (alternant consultations périodiques - notamment avec l'Angleterre, la Prusse et la Russie - et interventions armées) permettra de maintenir pendant plus de trente ans le conservatisme dans les Etats du continent. [...]
[...] Les conservateurs entament alors des discussions avec le FPÖ, démarche qui suscite l'indignation de l'Union européenne. En février 2000, le président T. Klestil désigne Wolfgang Schüssel à la direction du nouveau gouvernement de coalition formé entre les conservateurs de l'ÖVP portefeuilles) et l'extrême droite populiste du FPÖ (six portefeuilles ministériels : vice-chancellerie, Finances, Défense, Justice, Affaires sociales et Infrastructures). Les quatorze partenaires de l'Autriche au sein de l'Union européenne annoncent la suspension immédiate des relations bilatérales avec ce pays, tandis que les Etats-Unis décident de réduire leurs relations diplomatiques avec l'Autriche et qu'Israël rappelle son ambassadeur à Vienne. [...]
[...] Histoire de l'Autriche Antiquité : Rhétie, Norique et Pannonie Dans l'Antiquité, les territoires connus plus tard sous le nom d'«Autriche» s'appellent Rhétie, Norique et Pannonie. Au début de l'ère chrétienne, les Celtes doivent s'effacer devant la domination des Romains, qui fondent notamment Vindobona (Vienne), Lentia (Linz) et Juvavum (Salzbourg). Au IV e siècle apr. J.-C., ils cèdent aux vagues successives d'envahisseurs germains et hunniques, renforcés au VI e siècle de Slaves et d'Avars. De l'Ostmark à la maison d'Autriche Au VIII e siècle, les Francs établissent une brève suprématie sur le territoire: Charlemagne organise une première marche orientale, ou Ostmark. [...]
[...] En 1251, le roi de Bohême, Otakar II, s'empare de l'Autriche. La fondation de l'empire des Habsbourgs Otakar II est tué en 1278 à la bataille de Dürnkrut, gagnée par Rodolphe I de Habsbourg (élu roi des Romains en 1273), qui inféode alors le pays à son fils Albert. La maison de Habsbourg, puis celle de Habsbourg-Lorraine assoient peu à peu leur puissance. Elles fourniront entre 1438 et 1806 tous les empereurs du Saint Empire romain germanique, à l'exception d'un seul, Charles VII Albert, Electeur de Bavière (empereur de 1742 à 1745). [...]
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