I°/ La défaite et la République
La défaite est déclarée le 2 septembre 1870, la République est proclamée le 4. C'est un gouvernement de défense nationale, décidé à poursuivre la guerre, qui se crée (homme principal : Gambetta, mais gouverné par un bonapartiste : le général Trochu). Paris est assiégé dès septembre, le gouvernement ne peut lever d'armée en province. L'armistice est déclaré le 28 janvier 1871. Le 18 janvier, à Versailles, Empire Allemand proclamé.
L'Allemagne veut signer la paix avec un gouvernement légal : le 8 février 1871 sont organisées des élections au suffrage universel. Les monarchistes, portés par leurs discours de liberté et de paix l'emportent largement.
II°/ Le gouvernement de monsieur Thiers (1871-1873)
a) Adolphe Thiers chef de l'exécutif le 17 février 1871
Thiers est élu simultanément dans 26 départements. Il est connu pour être un opposant de la première heure à l'Empire et à la guerre (rassurant pour la droite). Il passe le Pacte de Bordeaux avec l'Assemblée : la République est en attente.
En août 1871, la loi Rivet fait de Thiers le président de la République. Celui-ci accepte d'être contrôlé par l'assemblée. La République représente désormais l'ordre établi. (..)
[...] Le président perd du pouvoir (ferme encore plus la porte à la restauration). Mac-Mahon démissionne en janvier 1879 (refuse de ratifier des modifications dans la hiérarchie militaire), Jules Grévy (républicain) le remplace. Seul le Sénat reste conservateur. La révision de 1884 Les lois constitutionnelles sont modifiées : la forme républicaine du gouvernement ne peut plus être révisée, les membres des familles ayant régné sur la France ne peuvent plus se présenter à l'élection présidentielle, l'inamovibilité de certains sénateurs est supprimée. [...]
[...] - La rupture définitive se fait sur la question du régime : Thiers veut organiser une République paisible (c'est l'ordre qui importe). L'Assemblée met Thiers en minorité, qui démissionne. La victoire électorale de Barodet contre Rémusat à Paris annonce l'émergence de nouvelles couches sociales républicaines. L'Assemblée élit Mac-Mahon, monarchiste catholique (chef de gouvernement : orléaniste De Broglie). Thiers est alors considéré, à son corps défendant, comme le défenseur de la République. L'évolution des rapports politiques L'impossible restauration Les légitimistes soutiennent le Comte de Chambord (petit-fils de Charles et les orléanistes le Comte de Paris (petit-fils de Louis- Philippe), qui tient beaucoup plus compte des évolutions de la société. [...]
[...] Le pape Pie X (ultraconservateur) demande la défense de ses territoires (propagande ultramontaine). Les chrétiens doivent choisir entre la France et le Vatican (1870 : infaillibilité du Pape). L'anticléricalisme se développe. La Chambre abroge la loi restreignant la liberté de la presse. Le 16 mai 1877, Simon démissionne (conflit avec Mac-Mahon pour son attitude trop conciliante envers la Chambre, la Chambre est dissoute), De Broglie (fortement anti-républicain) prend sa place. Le manifeste des 363 demande alors à Mac-Mahon qui doit désigner le gouvernement : le Président ou l'Assemblée ? [...]
[...] L'armistice est déclaré le 28 janvier 1871. Le 18 janvier, à Versailles, Empire Allemand proclamé. L'Allemagne veut signer la paix avec un gouvernement légal : le 8 février 1871 sont organisées des élections au suffrage universel. Les monarchistes, portés par leurs discours de liberté et de paix l'emportent largement. II°/Le gouvernement de monsieur Thiers (1871-1873) a)Adolphe Thiers chef de l'exécutif le 17 février 1871 Thiers est élu simultanément dans 26 départements. Il est connu pour être un opposant de la première heure à l'Empire et à la guerre (rassurant pour la droite). [...]
[...] Le nombre de leurs députés augmente de plus en plus, rognant sur les républicains. Cela fait peur aux deux camps : les républicains et orléanistes modérés se rapprochent. La république s'installe par défaut : aucun autre régime ne fait unanimité. Les lois constitutionnelles de 1875 Les orléanistes s'éloignent de plus en plus des légitimistes. En 1975, pour la première fois, la Chambre se déclare en faveur de la République, lors de l'amendement Wallon (la fonction présidentielle devient impersonnelle). En 1875, les lois constitutionnelles servent de Constitution : - 1ère loi constitutionnelle (24 février 1875) : organisation du Sénat. [...]
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