A. Des conditions de production originales :
1°/ Sur le plan démographique :
- Croissance vigoureuse de la population au R-U ou en ALL.
- Chute des taux de natalités. Certaines années comptent plus de décès que de naissances : 1896 : 38,6 millions et 1913 : 39,6 millions d'habitants (= stagnation de la population.)
- Recours à l'immigration : 1911 : presque 3% d'immigrés.
- Population rurale encore majoritaire en 1913. (56%)
2°/ Les entreprises et le patronat :
- Prépondérance numérique des petites entreprises. En 1906, 189 usines avec plus de 100 salariés.
- Domestic system pas disparu : 1,5 millions de travailleurs à domicile.
- Ce qui n'empêche pas quand même des cas de concentration. (70% du capital de la sidérurgie est contrôlé par une dizaine d'entreprises et de même la chimie est contrôlée par 4 entreprises : Saint, Gobin, Solvay, Péchiney, Kuhlmann).
- Les patrons sont de plus en plus capables d'innover : mieux formés : création de HEC en 1881.
3°/ Le rôle de l'Etat :
- Contradiction du point de vue de l'Etat : Héritage du colbertisme, Pendant Napoléon III incitation à créer des grandes entreprises (La loi le Chapellier et d'Allarde) Mais en revanche l'Etat n'est pas très présent dans l'économie.
- 1908 : Rachète la compagnie ferroviaire de l'Ouest.
- Action ponctuelle par le biais du logement : Création de HBM (habita. A bon marché) = rôle dans le BTP.
- De plus ¼ des dépenses de l'Etat sont pour le domaine Culturel et Social.
B. Les atouts de l'économie française :
1°/ La percée de la seconde Révolution industrielle :
- Développement de la production d'acier -> Tripler.
- Développement de l'électricité. Consommation augmentant de 11% par an de 1905 à 1914.
- Développement de l'automobile = révélateur.
- Les secteurs traditionnels se modernisent aussi. Le textile = presque 42% des emplois en 1914.
(...)
[...] La France de la Belle Epoque : A. Des conditions de production originales : Sur le plan démographique : Croissance vigoureuse de la population au R-U ou en ALL. Chute des taux de natalités. Certaines années comptent plus de décès que de naissances : 1896 : 38,6 millions et 1913 : 39,6 millions d'habitants stagnation de la population.) Recours à l'immigration : 1911 : presque d'immigrés. Population rurale encore majoritaire en 1913. Les entreprises et le patronat : Prépondérance numérique des petites entreprises. [...]
[...] Marché urbain se développe peu car peu d'urbains (beaucoup de ruraux). Le Marché intérieur n'est donc pas apte à combler les déficits du commerce extérieur. Avec une faillite des entreprises sidérurgiques = Entreprises doivent faire un effort de modernisation. On a alors une crises sociale. Le chômage se développe : 1894 : 267.000 ouvrier au chômage. Donc l'exode rural n'est pas favorisé et l'Etat intervient peu. (Quelques interventions avec Haussmann à Paris. + plan Freycinet en 1879 pour les travaux et en 1881 loi accordant des primes pours armateurs) Mais ce ne sont que des mesures ponctuelles. [...]
[...] 26% des investissements en Russie et 31% vers le pourtour méditerranéen. Rééquilibre la balance commerciale. C. Les faiblesses du rayonnement international de la France : Démographie et population active : Des repopulationistes demandent l'intervention de l'Etat en faveur de la natalité mais pas de politique globale en faveur des familles nombreuses : 1910 loi pour le congé de maternité. Pas assez de main d'œuvre dans les services car majoritairement se trouve dans l'agriculture. Main d'œuvre pas assez qualifiée : Problème dans l'enseignement. [...]
[...] Aussi naît la révolution Française dans un contexte de crise économique. De plus catastrophe des assigna (monnaie papier). C'est seulement lors de la défaite de Napoléon 1er à Waterloo que la monarchie revient en France avec le congrès de Vienne en 1815. La restauration et les progrès pendant la monarchie de Juillet : Pouvoir royal tenu par les Bourbons : l'ordre se rétablit. ( Progrès économiques croissant. En Juillet 1830, un nouveau roi est institué et marque le début d'une monarchie appelé de Juillet. [...]
[...] Au début du siècle on a un rehaussement des revenus agricoles : Donc une crise partielle lors de la Belle Epoque. Un commerce avec des faiblesses et une frilosité française : Ports de commerces pas assez équipés, la marine de commerce pas assez performante. Déclin industriel entraîne un déclin commerciale : ne réalise plus que du commerce mondial en 1914. Frilosité : Evite de prendre des risques : Cherche à épargner ( Nuit à l'expansion du commerce intérieur. Les dépôts en banques d'affaires augmentent de façon importante. [...]
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