Cours décrivant les difficultés de l'élargissement à l'est et la montée de l'eurosepticisme dans les pays européens. L'objectif étant de démontrer les causes du Non au référendum du 29 mai 2005.
[...] B-Les risques de division. La fin de la guerre froide entraîne des résurgences identitaires étouffées par la guerre froide. Le nationalisme revient en force : - à l'ouest avec la montée des partis d'extrême droit en France, PB, Allemagne. - A l'est, le nationalisme est souvent une idéologie de rechange pour mobiliser et manipuler la population après la chape de plomb du communisme. On assiste à l'explosion des Etats fédéraux qui ne tenaient que sous la pression de la dictature communiste : URSS en 1991, Tchécoslovaquie en 1992, Yougoslavie à partir de 1991. [...]
[...] Ce qui remet en cause la démarche démocratique du projet. - Le traité de Maastricht en 1992 crée l'UE, permet la libre circulation des Hommes et permet la création de l'Euro en 1999 (mise en circulation en 2002). - La convention de Schengen en 1995 renforce cette liberté de circulation des individus. - Le traité de Nice en 2001 oriente encore un peu plus l'UE vers le fédéralisme en étendant les domaines de prise de décision à la majorité qualifiée et accroît les pouvoirs du parlement. [...]
[...] L'Europe n'est pas visible et semble apporter plus de malheurs que de bonheurs. C'est ce qui explique en grande partie l'échec du référendum de 2005 en France et aux Pays Bas (deux membres fondateurs de l'UE). Ce vote négatif est interprété comme l'expression d'une population occidentale qui aspire à plus de sécurité et moins d'ouverture libérale. Tout du moins, une population qui demande a être reconnue écoutée, consultée sur la suite de la construction. Conclusion : Objectivement, l'UE n'est pas une grande puissance, elle n'est pas un super Etat, mais une organisation de coopération régionale : un marché unique avec une monnaie unique et un seul siège à l'OMC. [...]
[...] Lorsque la guerre reprendra en 1999 au Kosovo, ce sera encore l'OTAN qui bombardera la Serbie pour contraindre le gouvernement à cesser les massacres. De même, c'est l'ONU qui juge les criminels de guerre par l'intermédiaire du TPIH. L'UE a fait la preuve de son incapacité à gérer les crises sur son propre territoire. III/QUELLE UNION POUR DEMAIN ? Les défis à relever sont ambitieux pour l'UE : - Etre capable d'intervenir à l'extérieur. - Devoir de s'élargir vers les pays de l'est. [...]
[...] En effet, pour conserver le pouvoir après la chute du communisme en Europe, les dirigeants communistes des différentes républiques excitent le nationalisme de leurs concitoyens. C'est une manière pour eux de conserver le pouvoir. Cela conduit en 1991 la Croatie et la Slovénie a déclarer leur indépendance. La Serbie de S . Milosevic se lance dans une guerre contre la Croatie afin de protéger ses minorités en Croatie, et ne pas perdre ce territoire. En 1992, le même scénario se reproduit en Bosnie. [...]
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