France révolutionnaire, Convention thermidorienne, Vergniaud, Robespierre, monarchie
- Girondins : Brissot, Vergniaud, Pétion, Guadet, Gensonné. Ils viennent de la Gironde principalement. Ils se situent à droite. Ils refusent les « mesures extraordinaires » et restent attachés à la liberté et à la propriété. Ils ne veulent pas que l'Assemblée soit sous l'influence incessante du peuple. Ils sont pour un pouvoir décentralisé.
[...] Ils sont pour la centralisation du pouvoir. Le premier défi de la convention est celui du passé : quel sort réserver au Roi ? Un procès, mais par qui ? Ils organisent eux-mêmes le procès. Louis XVI est jugé par la Convention pour des fautes commises contre la Constitution : c'est un procès politique qui va durer plusieurs mois. On découvre une armoire en fer celé qui contient une correspondance entre la famille royale et les étrangers qui prouve la volonté du Roi de comploter contre la Révolution. [...]
[...] La voie est libre pour les Montagnards qui mettent en place un gouvernement révolutionnaire. Ils sont à l'origine pendant plus d'un an de « mesures extraordinaires » de salut public : c'est la Terreur. Le gouvernement révolutionnaire et la Terreur La France est plongée dans un climat de chaos en 1793. Les Montagnards au pouvoir son porteur d'un projet politique : certains sont plus maximalistes que les autres : ils veulent une République plus sociale comme Hébert et ses « enragés ». [...]
[...] Une nouvelle Convention nait et prend le nom de convention thermidorienne. La Convention thermidorienne La convention thermidorienne travaille davantage dans la sérénité avec plusieurs mesures : La fin de la Terreur et des mesures exceptionnelles La poursuite de la guerre contre les Anglais, les Autrichiens et les Hollandais. La lutte contre les révoltes royalistes à Quiberon notamment, à Toulon, etc. La lutte contre la révolte vendéenne et la chouannerie bretonne qui se soulèvent contre la République : on peut parler de guerre civile. [...]
[...] Sur le plan économique et social, la Convention choisit le dirigisme économique, on ne met pas fin au libéralisme mais on assiste au retour du centralisme. Parmi les mesures prises, on trouve des mesures de réquisition, de fixation des prix et des salaires, ravitaillement mis en place pour la population et pour l'armée million d'hommes en 1793) et suppression de l'esclavage dans les colonies et abolition de tous les droits féodaux (ils ne sont plus rachetables). Il s'agit aussi de républicaniser la France avec tout un tas de mesure religieuse qui laïcise la France : des mesures répressives ou symboliques pour effacer toutes les références à la religion catholique (la chasse aux prêtres réfractaires, destruction d'Eglise ou transformation en « Temple de la Raison », transformation du calendrier qui devient calendrier révolutionnaire en donnant aux jours et au mois des noms moins religieux et plus poétique, de plus les années ne sont plus comptées depuis Jésus Christ mais depuis l'an 1 de la République, fête de la liberté et de la raison célébrée à Notre Dame de Paris le 10 novembre 1793, les villes qui ont des noms de saints sont rebaptisées). [...]
[...] L'apogée de la Terreur correspond au mois de mars 1794 avec des départements particulièrement touchés : les départements périphériques qui se sont soulevés (Picardie, Bretagne, Toulon, Vendée, etc.). L'Homme fort de cette période est Robespierre qui exécute tous ses opposants y compris Danton et ses partisans car ils étaient favorables à un assouplissement des mesures. Ils sont qualifiés d' « indulgents ». Mais cette Terreur entraine une certaine lassitude, les députés ont peur. Cette lassitude va donc entrainer la chute de Robespierre. [...]
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