Tunisie, Printemps arabe, indépendance, révolution tunisienne, indépendance de la Tunisie, protectorat, Habib Bourguiba, Constitution tunisienne, Zine el-Abidine Ben Ali, État islamique, Béji Caïd Essebsi, Kaïs Saïed
En 1869, le gouvernement tunisien déclare une banqueroute nationale en raison d'une politique fastidieuse de hausse des impôts. En avril 1881, la France arrive sur le territoire tunisien et officialise son protectorat le 12 mai de la même année. Le régime atteindra son paroxysme le 8 juin 1883, grâce aux conventions de la Marsa accordant à la France un droit d'intervention à toutes les échelles en Tunisie. Le 20 mars 1956, un accord franco-tunisien accordera l'indépendance solennelle de la Tunisie et 5 jours plus tard, une assemblée constituante sera élue afin de diriger le processus de reconstruction national, qui débutera par l'abolition de la monarchie pour l'instauration d'un régime républicain avec Habib Bourguiba comme premier président d'une République tunisienne indépendante.
[...] Il se rend alors dans les bureaux de sa municipalité pour se plaindre et tenter d'y obtenir une autorisation mais il y sera bousculé et expulsé. Il vivra ces évènements comme une humiliation et s'immolera par le feu devant le siège du gouvernorat. Il décèdera à la suite de ses blessure le 4 janvier 2011. Cet acte de désespoir marquera le début de qu'on appellera le Printemps arabe. De nombreuses émeutes et affrontements feront naître un climat insurrectionnel dans le pays, en particulier dans les régions les plus touchées par le chômage des jeunes diplômés. [...]
[...] Cette constitution sera abrogée le 23 décembre 2011 pour des raisons qui seront discutées ultérieurement. La crise politique et sociale des années 1980 Début des années 80, la Tunisie traverse une crise politique et sociale en particulier en raison du fléau du clientélisme et la corruption et de l'état de santé inquiétant du président l'empêchant de se dévouer pleinement à la crise nationale. De nombreux facteurs donc qui ont simplifié et permis la montée de l'islamisme radical au pouvoir et bientôt, Zine el-Abidine Ben Ali, ministre de l'intérieur et meneur islamiste aura gain de la lutte sans merci menée contre Habib Bourguiba dans un coup d'état médical le 7 novembre 1987. [...]
[...] De fil en aiguille, les droits qui étaient jusqu'à présent bafoués sont protégés et garantis et de nouvelles élections sont organisées le 21 décembre 2014, nommant Béji Caïd Essebsi, le premier président issu d'une élection démocratique et transparente. La nouvelle Constitution Le 26 janvier 2014, le texte final de la nouvelle constitution sera adopté après qu'il fut écrit et débattu de 2011 à 2013 et voté en séance plénière en 2014. Il sera promulgué le 10 février de la même année et garantira de nombreuses liberté fondamentales, un exécutif bicéphale, accordera une place réduite à l'islam et introduira la notion de parité hommes-femmes au sein des assemblées, une première dans l'histoire juridique du monde arabe. [...]
[...] Le 25 juillet 2021, en s'appuyant sur l'article 80 de la Constitution pour obtenir les pleins pouvoir par l'état d'exception, il limogera le gouvernement et s'emparera du pouvoir de gouverner par décrets ce qu'il prolongera le 22 septembre en même temps que la dissolution de tous les pouvoirs mettant de ce fait la main sur les trois pouvoirs. Le 13 décembre, sera tenu un référendum constitutionnel auquel 30% des inscrits participeront et approuveront largement la nouvelle constitution. À l'échelle internationale, de nombreux pays se sont montrés inquiétés par la situation politique actuelle, craignant un retour en arrière et une régression des droits et des libertés garantis par la révolution tunisienne de 2011. [...]
[...] Le contexte de la révolution tunisienne L'indépendance de la Tunisie En 1869, le gouvernement tunisien déclare une banqueroute nationale en raison d'une politique fastidieuse de hausse des impôts. En avril 1881, la France arrive sur le territoire tunisien et officialise son protectorat le 12 mai de la même année. Le régime atteindra son paroxysme le 8 juin 1883 grâce aux conventions de la Marsa accordant à la France un droit d'intervention à toutes les échelles en Tunisie. Le 20 mars 1956, un accord franco-tunisien accordera l'indépendance solennelle de la Tunisie et 5 jours plus tard, une assemblée constituante sera élue afin de diriger le processus de reconstruction national qui débutera par l'abolition de la monarchie pour l'instauration d'un régime républicain avec Habib Bourguiba comme premier président d'une République tunisienne indépendante. [...]
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