On a affaire à un régime qui se veut démocratique, mais qui est en réalité très autoritaire et centralisé. Il passe par la rédaction d'une nouvelle constitution : la constitution de l'an VIII (1799). Dans celle-ci, il s'agit de restaurer l'ordre, le pouvoir de l'État et de préserver le caractère démocratique du régime. D'ailleurs le suffrage universel masculin est rétabli. Mais il existe quand même des listes de notabilité (principe du filtrage). On instaure aussi la pratique du plébiscite (consulter directement le peuple).
[...] Plusieurs causes : l'hostilité croissante à l'égard des français de la part des peuples qui vont alors paraitre agresseurs et on parle de réveil anti-napoléonien, un sentiment nationaliste qui est la première cause majeure de ce revirement. Ce fait est flagrant en Espagne, où le peuple se dresse contre l'armée française. On voit apparaître la formation de grandes coalitions contre la France (Suède, Russie, Grande-Bretagne . des victoires à la Pyrrhus ou les défaites se multiplient (batailles d'Eylau, victoire française mais lourdes pertes, l'ambiance est sombre dans les rangs). Dans ces batailles, soit on meurt, soit on survit. Les blessés meurent sur place ou sont achevés. [...]
[...] Et pour lui donner de la légitimité il va s'appuyer sur l'actes additionnels de constitution de l'Empire publiés par Benjamin Constant : sorte de compromis entre le régime de napoléon et la constitution ( volonté de mettre en place un empire constitutionnel). Mais dès juin 1815, il est vaincu à Waterloo. C'est la deuxième abdication de napoléon il est envoyé loin de la France afin d'éviter un nouveau coup d'état sur l'ile de saint hélène ou il meurt en marque ainsi la fin d'un cycle révolutionnaire. [...]
[...] Dans la foulée de cette constitution plusieurs hommes politiques vont militer en faveur de la mise en place d'un empire. Petit à petit les opposants sont réduits au silence grâce à une police efficace qui surveille les mœurs. Le 24 décembre alors que Bonaparte va a l'opéra, au cours de son déplacement, une machine infernale (bombe) explose rue Saint- Nicaise à Paris (cela fait 22 morts). Or Bonaparte en échappe et les autorités vont profiter de cet attentat manqué pour organiser une répression contre les jacobins et en même temps les royalistes. [...]
[...] Une politique de ralliement est donc menée. Ensuite un certain nombre de mesure d'organisation et réorganisation sont adoptées: dans le domaine économique, un certain paradoxe consiste d'un coté à favoriser le commerce et le libéralisme, mais en même temps il y a une volonté d'un certain dirigisme. C'est ainsi que l'état sera à l'origine d'une politique de grand travaux qui permet de lutter contre le chômage par exemple et qui exalte la grandeur de la France. Il s'agit de créer de nouvelles routes (surtout des nationales qui partent de Paris dont le point principal est Notre-Dame de paris), de rénover des villes (Champs Élysée). [...]
[...] Il devient classique, Napoléon aime l'ordre et la rigueur. Mais Joséphine ne lui donne pas d'héritier et donc Bonaparte décide prendre en mariage une Habsbourg : Marie-Louise d'Autriche en avril 1810. Et en mars 1811 nait le futur roi de Rome et ainsi se met en place la dynastie des napoléonides. L'Empire se veut être un régime légal mais le pouvoir de l'empereur est de plus en plus large. Il n'y a pas de contre-pouvoir et Napoléon utilise de plus en plus la religion catholique comme relai de la légitimation du pouvoir. [...]
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