France contemporaine, grand siècle, entre deux guerres, trente Glorieuses, III ème République
Pour limiter les libertés publiques, Napoléon III réutilise les décrets et règlements des régimes antérieurs. Il supprime ainsi les libertés de réunion, d'association, le colportage et surveille la presse. Il veut anéantir l'opposition républicaine : ses chefs sont exilés (Victor Hugo, qui écrit Châtiments).
Les fonctionnaires doivent prêter serment au régime impérial. La puissance des préfets est presque illimitée. On révoque les professeurs d'université républicains (Renan, Michelet, Quinet). On supprime l'enseignement des sciences humaines et les cafés sont surveillés (principe de la licence).
[...] Les divisions politiques dans les villes se renforcent, marquant l'échec de cette politique. Napoléon III est apparu comme une alternative face aux partis de l'ordre, aux notables et aux patrons. L'échec est dû à l'orléanisme. La contrainte budgétaire est aussi énorme, surtout à cause de la politique de prestige menée par Napoléon III. Il y a aussi la résistance de l'élite ouvrière, hostile à tout césarisme social. L'Empereur est attaché à l'amélioration du sort de la classe ouvrière. Il y a un régime de tolérance face aux coalitions ouvrières, qui sont encouragées. [...]
[...] Il est directement lié à la croissance rapide des villes industrielles. Comme les domestiques, le prolétariat n'est pas uniforme : il dépend des conditions de travail et de vie, les distinguant pourtant des autres classes populaires. L'éclairage à gaz apparait et la journée de travail passe de 13 à 15h/jour jours/semaine. Les femmes et les enfants sont moins payés et surtout demandés dans l'industrie textile (ex : filatures du Haut-Rhin où 60% des travailleurs sont des femmes et 15% des enfants). [...]
[...] Mais cela ne modifie pas son rôle, sur laquelle la tutelle de l'Etat se renforce : des nationalisations préparent la France à la guerre, donc les usines d'armement sont nationalisées. Un office du blé est créé pour stabiliser le cours du blé sur un marché chaotique. Une politique culturelle ambitieuse Le FP veut populariser le savoir. Malgré les moyens limités, l'Etat s'appuie sur des associations pour ébaucher un nouveau paysage culturel. Ex : les maisons de la culture comprennent adhérents en 1936. On en implante en Algérie. [...]
[...] Thiers se rapproche de la République, via son poste de Président de la République provisoire. Novembre 1872 : Thiers déclare que la République est sans doute le régime qui divise le moins les Français. Cette République pourra durer si elle est conservatrice, selon lui. Les royalistes espèrent le retour d'un Roi au pouvoir. Ils pousseront Thiers à démissionner de sa charge de président provisoire (24 mai 1873). Le prétendant au trône est le vieux comte de Chambord, qui déclare ne pas vouloir répudier l'Ancien Régime. [...]
[...] La crise du marché financier mondialisé est toujours à craindre. La crise de rentabilité continuera dans la 2ème moitié des 1990s alors que le monde sera en pleine croissance. Les solutions à cette crise se font par la recherche de nouveaux marchés grâce à l'insertion de nouveaux marchés (électronique, biologie, informatique). Le marché de l'information multimédia dépassera 500 milliards de dollars. Aujourd'hui, la recherche de nouveaux marchés via des nouveaux produits n'est plus le plus important mais on cherche à flexibiliser l'employabilité et à donner des moyens aux entreprises d'agir sur l'engagement international. [...]
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