A la fin de la guerre en 1945, les vainqueurs veulent construire une paix durable en évitant les erreurs du passé (d'où la création de l'ONU) et construire un monde nouveau où le droit l'emporterait sur la force. Mais entre les démocraties occidentales et l'URSS, des accords pris pendant la guerre pour lutter contre le fascisme ne tiennent plus à la fin de celle-ci. Les méfiances se transforment en hostilité ouverte en 1947, c'est le début de la Guerre Froide, aboutissant à la formation de deux blocs rivaux puis sur un effondrement de l'URSS en 1991 malgré les quelques périodes de "dégel".
[...] De leur côté les Soviétiques se méfient des Etats-Unis (monopole nucléaire américain). Ils demandent cette arme à l'ONU et s'inquiètent aussi de ce qui se passe en Allemagne où les Américains et Britanniques annoncent leur décision de fusionner leurs zones d'occupation pour éviter le communisme (en relevant l'économie). En janvier 47, les alliés s'entendent pour signer les traités de paix, mais ils n'arrivent pas à se décider sur le sort de l'Allemagne et de l'Autriche qui restent en suspend. La rupture de 1947 Face aux agressions soviétiques en Grèce et dans les Détroits, la position américaine se durcit et les Etats-Unis abandonnent leur traditionnel isolationnisme. [...]
[...] Une "Déstalinisation" se manifeste pas l'abolition des lois répressives, la libération des goulags, l'incitation des intellectuels à dénoncer le système. (Œuvre: une journée d'Ivan Denissovitch). On recherche une économie plus efficace, avec plus d'importance aux cultures. L'accent est mis sur la construction de logements, l'augmentation des salaires etc. La vie devient moins difficile. Limites: pas de remise en cause du système, police politique toujours active. Les intellectuels doivent défendre l'idéologie communiste (ou renoncer à leurs compétences). En 1956, Khrouchtchev dissout le Kominform = ne veut bel et bien pas remettre en cause le système. [...]
[...] Une aide militaire: En envoyant des conseillers par exemple. Lors de ce discours, il demande au congrès un crédit de 400 millions de dollars pour la Grèce et la Turquie. Malgré tout il affirme ne pas vouloir agresser l'URSS et les pays communistes. Cette détermination américaine rassure les pays concernés, notamment l'Europe occidentale. (Staline renoncera alors à ses prétentions en Iran et en Turquie et les troupes royalistes Gracques, armées par les Etats-Unis finissent par triompher des maquisards communistes de Markos en 49.) Ce discours est aussi l'occasion de présenter sa vision du monde séparé en deux, reposant sur deux idéologies différentes: 1. [...]
[...] Les failles du modèle américain Le Maccarthysme Encore appelé la "chasse aux sorcières" ou la "fièvre anti-communiste" lancé par le Sénateur Mc Carthy (et un peu avant par Truman, avec une enquête de loyauté auprès des travailleurs de l'Etat qui a fait peur aux Américains face au communisme, crainte reprise par Mc Carthy) dans une période de propagation du communisme. Interrogation des suspects d'avoir des liens avec des communistes = "Peur des rouges". Un couple, les Rosenberg sont condamnés à mort et exécutés après avoir été suspectés d'espionnage. [...]
[...] Victoire des communistes ainsi qu'au Cambodge et au Laos. Néanmoins, le conflit ne remet pas en cause l'entente entre les deux grands. Conclusion Générale Les deux grands choisissent la détente pour personnaliser leur position dans le monde (ils cherchent à s'étendre pour cogérer le monde). Néanmoins, la compétition Est-Ouest se poursuit (ils n'ont pas renoncé à étendre leur zone d'influence). Le communisme progresse en Afrique. Le Mozambique et l'Angola dès leur indépendance tombent sous l'influence de l'URSS. Intervention de la CIA au Chili pour renverser le gouvernement. [...]
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