Le golfe persique, ou arabo-persique, constitue une des zones les plus sensibles du globe. Trois graves conflits viennent de s'y dérouler : l'affrontement régional irako-iranien (1980-1988), la guerre du Golfe (1990-1991) et l'intervention de l'armée américaine en avril 2003 (...)
[...] Dans le même temps des chefs de guerre se rendent célèbres comme le Général Massoud. En 1986, Gorbatchev décide le retrait des troupes soviétiques. En 1989, les accords de Genève formalise ce retrait. En 1991, disparition de l'URSS. En 1992, le régime de Kaboul s'effondre à son tour, s'en suit des luttes complexes entre les factions armées. En 1994, émergence des Talibans (soutien du Pakistan et de la population) qui mettent en place un régime religieux ultra-fondamentaliste, seul Massoud parvient à résister dans le quart Nord-Est (soutien russe, iranien et occidental). [...]
[...] Un interminable conflit 1. Les opérations militaires L'offensive de Septembre 1980 est vite contenue par Téhéran. Les Iraniens contre-attaquent et pénètrent en Irak en 1982. Le front se stabilise, cette guerre des tranchées sera atroce et terriblement meurtrière. A partir de 1984, l'Irak bombarde les infrastructures pétrolières iraniennes, ce qui créé inquiétude de l'Occident. En 1986, les Iraniens arrivent aux portes de Bassora. En 1987, L'Iran tente de contrôler Ormuz mais entraîne le déploiement des marines américaines et françaises. La guerre s'enlise mais en 1988 l'offensive irakienne permet la reconquête des territoires et finalement le cessez-le-feu en août sous l'égide de l'ONU L'étrange ballet des grandes puissances Elles ont toutes soutenu indirectement (matériellement) les belligérants selon leurs intérêts , indépendamment de l'affrontement Est-Ouest. [...]
[...] Bien que vainqueurs ils sont incapables d'assurer la sécurité et depuis, les conditions de vie des irakiens se sont encore fortement dégradées. La reconstruction s'avère difficile et très coûteuse. L'urgence est de rétablir le niveau des infrastructures avec pour priorité les secteurs de l'eau et de l'électricité, alors que l'opposition à l'occupation étrangère se durcit. L'occupation américaine de l'Irak profite essentiellement aux adversaires terroristes des Etats-Unis ZOOM : La guerre d'Afghanistan Elle présente le double caractère d'une guerre civile et d'une invasion étrangère. [...]
[...] III) LA GUERRE DU GOLFE (1990-1991) 1 De nouveaux enjeux Le conflit va très vite s'internationaliser. Les USA (sous la bannière de l'ONU) montent une coalition motivée par 3 objectifs : éviter que l'Irak ne se pose en leader du pétrole (l'Irak et le Koweït représenteraient 20% des réserves mondiales de pétrole), contrer la prolifération des armes de destruction massive dans la région et sauvegarder l'ordre régional. la position des grandes puissances Pour les USA, l'invasion du Koweït met en danger des enjeux pétroliers et financiers. [...]
[...] Les ambitions de Saddam Hussein Il se considère victorieux. Son armée, massivement équipée par l'URSS et la France, est désormais redoutée car Saddam est un leader régional craint par ses voisins. Il affiche des ambitions de leadership du monde arabe et refuse de se plier à toute pression américaine. Détérioration des relations entre l'Irak et ses voisins arabes du golfe L'Irak (qui estime avoir défendu les intérêts du sunnisme arabe face au chiisme iranien et se sent mal récompensée) demande un moratoire sur ses dettes et l'augmentation du prix du pétrole pour palier à sa situation financière très préoccupante. [...]
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